Si 2009 a été une année désastreuse pour la plupart des pays dans le monde au plan touristique, il y en a un qui est vraiment allé à contre-courant en enregistrant une hausse de 39 % au niveau du nombre de touristes qui ont visité le pays.
Le Liban était autrefois considéré comme une destination de choix au Proche-Orient et Beyrouth, sa capitale, portait jadis le sobriquet de « Paris du monde arabe ».
Malheureusement, en 1975, une guerre civile a éclaté dans le pays et a duré jusqu’en 1990, laissant d’innombrables ruines derrière elle et une industrie touristique inexistante qui devait renaître de cendres vieilles de 15 ans.
L’an dernier, ce pays d’un peu plus de 4 millions d’habitants, qui possède 220 kilomètres de côtes et de plages directement sur la Méditerranée, a été visité par 1 851 081 touristes, sa meilleure année depuis 1974, avant que la guerre éclate.
Depuis 1990, quelques incidents violents ont eu lieu, notamment une courte guerre de 34 jours avec Israël en 2006, mais la stabilité politique depuis a incité, l’an dernier, le New York Times à mettre le Liban dans sa courte, mais prestigieuse, liste des endroits à visiter en 2009 avec le résultat que l’on connaît aujourd’hui.