6 artistes révèlent leurs meilleurs (et leurs pires) souvenirs de Noël

Noël est souvent synonyme de rassemblements familiaux, de cadeaux, de bonne bouffe et de rires. Bref, de magie et de féérie! Mais le 24 et le 25 décembre peuvent également rimer avec tempête de neige, présents non désirés, commentaires embarrassants des oncles et des tantes et épuisement avant même que ne s’ouvre le premier party!
HollywoodPQ a sondé les artistes du spectacle Noël une tradition en chanson, dont la tournée se terminait le 23 décembre, pour connaître leurs meilleurs et leurs pires souvenirs du temps des Fêtes. Entre avion manqué, dessert raté et… mastite, certains d’entre eux promettent de vous faire sourire!
Le spectacle sera de retour pour une huitième année (avec une distribution renouvelée, comme le veut la coutume!) à la fin 2025! Les billets seront en vente bientôt… si vous souhaitez vous y prendre à l’avance!
Marie-Michèle Desrosiers
«J’ai des souvenirs comme tout le monde. La veille de Noël, les enfants ont hâte. Dans ce temps-là, on allait se coucher tôt pour se relever pour la messe de minuit, et on ouvrait les cadeaux en revenant. Il y avait le repas…»
«Un souvenir comique : une soirée de Noël où on recevait la famille, ma mère avait fait un gâteau. Je crois que c’était un Saint-Honoré ou une Charlotte Russe. Et ça allait mal, ce soir-là! Elle avait mis une oie au four, mais le four ne marchait pas bien, donc l’oie n’était pas cuite. On avait été obligés de manger des sandwichs. Mais elle nous avait promis un beau dessert. Elle était arrivée dans la salle à dîner avec le dessert en question… mais elle était tellement énervée qu’elle avait de la crème fouettée jusque sur sa robe et dans le visage! Pauvre maman! Nous, on a ri beaucoup, mais pour elle, c’était un peu tragique…Un repas raté! J’avais environ 10 ans, et on habitait alors à Saint-Eustache.»
Luce Dufault et Lunou Zucchini

Lunou : «Je me souviens des beaux souvenirs. Les jours de l’An, dans le temps des Fêtes, ç’a toujours été des beaux souvenirs. Surtout depuis quelques années, j’emmène des amis…»
Luce : «… au jour de l’An, chez nous, on prend le dessert vers 6 h du matin!»
Lunou : «Mais je n’ai pas vraiment de mauvais souvenirs…»
Luce : «Ah…! Une mastite! (rires)»
Lunou : «J’étais sûrement la cause de la mastite.. mais je ne m’en souviens plus, moi!»
Luce : «Tu sais, une mastite et 104 de fièvre, parce que tu es en train d’allaiter ton bébé qui ne sait pas téter comme du monde? Et tu ne peux pas aller à l’urgence… Tout est de sa faute! (rires)»
Joël Legendre (aussi metteur en scène)
«Un bon souvenir de Noël, c’est mon premier Noël avec mon fils [Lambert, que Joël a adopté en 2004, NDLR]. Il est arrivé en octobre, et deux mois après, c’était Noël. Il ne parlait pas encore français, il n’avait jamais eu de cadeaux de sa vie. Il avait quand même 2 ans. Il développait des cadeaux… mais il a vite compris! Rendu chez parrain et marraine, il avait compris c’était quoi, l’affaire, et il allait chercher ses cadeaux direct! (rires) Mon premier Noël comme papa, c’est vraiment un souvenir inoubliable…»
«Un mauvais souvenir, je m’en rappelle : toute ma famille était aux États-Unis. Mon frère se mariait dans les environs de Noël, et la réception avait lieu le 23 décembre, toute la famille devait y être. Moi, je ne pouvais pas être là à son mariage, mais je m’étais arrangé pour prendre l’avion le 22 décembre, pour être là le 23. Mais il y avait eu une grosse tempête de neige, et tous les vols d’avions avaient été annulés. Ce qui fait que je n’ai jamais pu me rendre au party de Noël. Et, ça, ma mère, quand je lui parle de ça, elle braille encore aujourd’hui! Elle dit : «Mon Dieu, tu étais le seul qu’il manquait…» Mais ce n’est pas parce que je ne voulais pas! Moi, j’étais pris dans les aéroports. Je m’étais rendu de Montréal à Atlanta, et à Atlanta, j’attendais… Tout ça pour ne jamais me rendre en Floride! Je pense que j’étais arrivé le 26. C’était épouvantable. Ce n’est pas un beau souvenir de Noël!»
Gabrielle Destroismaisons
«Un bon souvenir de Noël, c’est un Noël d’enfance où il y avait tellement de cadeaux… Nous, on recevait souvent des cadeaux usagés. Parce que je viens d’une grande famille, où il y avait peu de moyens financiers. On a eu beaucoup d’aide du père Noël, ou plutôt du centre d’entraide de la ville où j’ai grandi. Nous, c’était rare qu’on recevait des choses neuves; nos cadeaux étaient emballés, mais usagés. Mais je me souviens d’un Noël où il y en avait tellement; ça allait jusqu’au plafond! Ils étaient peu chers, donc on pouvait en avoir plein! (rires) La quantité, c’était magique! Ce qui était tellement beau, c’est qu’à chaque Noël, quand j’étais petite, on avait un film de Walt Disney. Toujours, toujours. Ça pouvait être Bambi, ou Aladin… On recevait toujours un film de Walt Disney qu’on regardait à 1 h 30 ou 2 h du matin, après avoir déballé tous les cadeaux! Tous les enfants dans le divan, jusqu’à 3 h ou 4 h du matin! Et après, on allait se coucher! Je focalise plus sur le beau, que sur les souvenirs plates…»
(Rappelons que Gabrielle Destroismaisons a fait vivre des moments touchants aux téléspectateurs cet automne… rafraîchissez-vous la mémoire ici!)
Barnev
«Moi, je n’ai pas de mauvais souvenirs de Noël! J’ai toujours de beaux moments. Pour moi, Noël, c’est le temps de célébrer en famille. Le meilleur moment, c’est quand j’avais 13 ou 14 ans. J’avais été chez un ami qui avait une grande maison. Tous nos amis, la famille, s’étaient réunis là-bas. On chantait avec la guitare, ensemble, on avait mangé, on s’était échangé des cadeaux… Je pense que c’était l’un des meilleurs moments, parce que toute ma famille était là. Maintenant, j’ai moins le temps de célébrer avec ma famille, parce que la période de Noël est le moment où les gens veulent aller voir des spectacles, et je travaille souvent.»