Ce n’est plus un secret pour personne, l’édition 2022-23 du Canadien de Montréal ne passera pas à l’histoire. Du moins, pas pour les bonnes raisons.
Dans une saison où les résultats escomptés ne sont pas ceux que les partisans espéraient au début de la campagne, deux écoles de pensées s’affrontent : tenter de gagner malgré tout ou tenter de perdre pour pouvoir repêcher le plus haut possible.
Avec une fiche de 31-42-6 en 79 matchs, le Tricolore affiche un décevant total de 68 points, bon pour le 27e rang de la LNH, tout juste devant les Coyotes de l’Arizona.
De passage au BPM Sports, le journaliste sportif, Mathias Brunet, a profité de l’occasion pour commenter les performances de l’édition actuelle du Canadien en comparant cette dernière à une édition précédente qui avait été littéralement lamentable.
En effet, Brunet croit que le Tricolore 2022-23 peut être comparé à l’équipe de fin de saison 2011-12 qui était alors dirigée par Randy Cunneyworth.
« Il ne faut pas remonter aussi loin qu’à Oleg Petrov pour voir une équipe aussi lamentable. Rappelons-nous de la fin de saison 2011-12 avec Randy Cunneyworth derrière le banc. Peter Budaj était devant le filet. Mike Blunden, Rene Bourque, Chris Campoli, Gabriel Dumont, Blake Geoffrion, Josh Gorges était un pilier, Louis Leblanc, Aaron Palushaj, Frédéric St-Denis, Brad Staubitz et compagnie… ça t’en bouche un coin mon ami! »
– Mathias Brunet, BPM Sports
Tout comme cette année, le Canadien possédait, à cette époque, une bonne relève comme PK Subban, Max Pacioretty et Carey Price.
Néanmoins, comme le mentionne Brunet, le Tricolore d’aujourd’hui possède encore de meilleurs jeunes espoirs comme Nick Suzuki, Kirby Dach et Cole Caufield, ce qui rend les choses beaucoup plus encourageantes.
Lors de cette fameuse saison 2011-12, le Canadien avait terminé le calendrier régulier avec une fiche de 31-35-16 pour un total de 78 points en 82 matchs.
L’équipe avait alors sélectionné Alex Galchenyuk au troisième rang de l’édition 2012 du repêchage de la LNH.
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