Une recherche réalisée à l’Université Stanford en Californie démontre comment le stress ou la dépression peuvent influencer l’espérance de vie chez les femmes.
Chez de jeunes filles qui subissent du stress ou sont dépressives, ou que l’historique familial est teinté de dépressions, le niveau d’hormone cortisol est plus élevé.
Les scientifiques croient qu’une trop grande quantité de cortisol, une hormone glucocorticoïde qui limite toute variation trop brutale de l’équilibre physiologique de l’organisme, pourrait créer des dommages au système immunitaire et aux organes, dont le cerveau.
L’étude a été réalisée auprès de jeunes filles de 10 à 14 ans. Selon l’évaluation des chercheurs, le niveau trop élevé de cortisol pourrait enlever jusqu’à six ans d’espérance de vie aux filles souffrants de ce trouble. Ces résultats préliminaires seront soumis à d’autres analyses dans le futur.
L’étude de l’Université Stanford a été publiée dans le journal Molecular Psychiatry.