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Le bégaiement : ce ne sont pas tous les enfants qui s’en sortent

La majorité des enfants d’âge préscolaire qui bégaient surmonteront cette affection. Ceux chez qui la problématique subsistera pourraient bénéficier des avantages d’une intervention rapide.

Les experts de l’Université Purdue s’entendent sur l’importance d’une prise en charge le plus tôt possible chez les enfants qui présentent un bégaiement.

« Ceux chez qui le bégaiement persiste peuvent avoir de la difficulté tant à l’école que dans leur socialisation avec leurs pairs », explique la spécialiste linguistique Barbara Brown.

Elle travaille au Purdue Stuttering Project, qui vise à encadrer les jeunes qui bégaient à l’aide d’une approche linguistique et conversationnelle. « La thérapie peut être bénéfique pour ces jeunes enfants, entre autres pour gérer l’anxiété, la confiance en soi et l’impression d’être différent. »

Selon Brown, il s’agit d’intervenir avant que les réflexes physiques et comportementaux s’installent. Au moins 50 % des enfants de 4 à 5 ans qui bégaient verront cette phase disparaître. Mais pour les autres, cela peut représenter un énorme obstacle.

L’étude en est au stade embryonnaire du recrutement de participants. Au terme de celle-ci, les spécialistes espèrent être en mesure de déterminer à quel niveau cette intervention sera favorable.