Ce sont des chercheurs de la Tanzanie et du Canada qui ont concerté leurs efforts dans cette nouvelle recherche, publiée dans la revue mBio et rapportée par Science World Report.
Ils ont conclu que la bactérie Lactobacillus rhamnosus, présente dans les yogourts avec probiotiques, offrirait une protection efficace contre les menaces environnementales. Notamment, la bactérie a tendance à se lier aux molécules de métaux lourds, informe le Dr Gregor Reid, chercheur canadien.
« Nous présumons que la réduction de ces composés dans l’organisme de la mère pourrait diminuer les conséquences néfastes sur le développement du fœtus et du nouveau-né », a spécifié Dr Reid.
Aux fins de l’étude, on a donné du yogourt avec probiotiques aux femmes enceintes et aux enfants des régions entourant le lac Victoria, une étendue d’eau africaine qui a été polluée aux pesticides et aux métaux lourds hautement toxiques.
En prenant le niveau de métaux lourds présents dans le sang des individus avant et après l’expérience, ils ont réalisé que les probiotiques protégeaient contre l’arsenic et le mercure.