Scène
presque surréaliste dans une cour de Londres, alors que se sont
réunis dans le cadre d’un procès pour diffamation hautement suivi
les stars Johnny Depp et Amber Heard, des représentants du journal
The Sun, des magistrats et des proches des parties impliquées.
C’est
que Johnny Depp poursuit The Sun, qui l’a qualifié de « batteur
de femmes », citant des « preuves » d’un
comportement de « monstre », notamment, ce qu’il tient
mordicus à démentir publiquement.
Le procès pour diffamation, une
bonne méthode pour y parvenir, s’est donc entamé en pleine
pandémie, avec des protagonistes masqués qui n’ont pas déçu.
Johnny
Depp a témoigné, niant chacune des allégations de violence placées
devant lui, mais avouant entre autres choses avoir consommé « toutes
les drogues possibles » au cours de sa vie, avoir été victime
d’abus à un jeune âge, avoir déjà fracassé une chambre d’hôtel
en compagnie de Kate Moss en 1994 et défendu Vanessa Paradis (alors
enceinte) en bousculant des photographes, en 1999.
De
nombreux autres détails personnels de sa longue carrière ont
également été mentionnés, dans ce qui a rapidement pris des
allures de procès-choc, rapporte le Daily Mail.
Le
clan Depp allègue que c’est Amber Heard qui a usé de violence
envers l’acteur, et ce à plusieurs reprises, dont lors d’un
fameux épisode où ce dernier s’est fait sectionner un doigt par
une bouteille de vodka lancée par sa femme.
Les avocats de Depp ont
également laissé entendre que Heard a eu au moins deux relations
extra-conjugales au cours de leur relation, soit avec Elon Musk et
James Franco.
Johnny
Depp a aussi affronté avec une certaine assurance des questions
liées au célèbre incident des « armoires de cuisine »
alors qu’il pouvait être vu, agressif, ouvrir et fermer des armoires
frénétiquement tout en se servant du vin dans une vidéo publiée par Amber Heard en 2016.
Le procès se poursuit, et doit durer environ trois semaines.
Crédit
photo : WENN/COVER