Donc, un an plus tard, l’histoire semble officielle et non seulement officieuse : C’est bel et bien la relation Sullivan-Kessel qui aurait sorti le personnage particulier de Pittsburgh. Semblerait-il que Kessel n’aurait jamais aimé se faire dire quoi que ce soit par un coach. Il n’aime tout simplement pas se faire dire quoi faire par celui qui pilote l’équipe. Malgré tout, il aura connu ses meilleurs moments avec cette organisation, récoltant pas moins de 303 points, dont 110 buts, en 328 rencontres. Sans omettre qu’il possède deux bagues de la coupe Stanley dans les doigts.
Sullivan aime toujours Kessel, il ne le déteste pas puisqu’il apprécie son don physique et sa personnalité de clown (Sullivan était incapable de ne pas sourire lorsque Kessel faisait ses niaiseries).
Par contre, au niveau hockey, c’était beaucoup plus laborieux. D’ailleurs, un ancien coéquipier de Kessel, qui a souhaité demeurer anonyme, a parlé de cette relation entre le coach et le clown.
«Je ne pense pas que Phil détestait Sully. Je ne pense pas que Phil aime les entraîneurs ou qu’on lui dise quoi faire. Sully l’a attaqué pendant un vol une fois pour ne pas avoir joué davantage à un jeu à double sens (…) Nous l’aimons encore. Et nous aimons et respectons tous Sully sans équivoque. C’est un excellent entraîneur. Mais ils ont eu leurs moments difficiles.»
Kessel, c’est Kessel. Mais donnons-lui ce qui lui revient : il a été un rouage très important lors des deux derniers championnats des Penguins.