Le réalisateur et producteur américain Steven Spielberg promet qu’il sera un président de jury « démocratique » lors du prochain Festival de Cannes, assurant que, pour lui, tous les films « sont égaux » avant d’être montrés.
Spielberg affirme ne pas préférer un type d’oeuvre, populaire ou exigeante. « Je crois qu’avant d’être montrés, tous les films sont égaux (…) Chaque fois, les intentions sont les mêmes, qu’il s’agisse de Christopher Nolan (Batman, Inception) ou de Michael Haneke (Amour) : exprimer ce qu’il a en lui ».
Le réalisateur dit que le cinéma indépendant « ne s’est jamais aussi bien porté », même si les superproductions hollywoodiennes attirent le public en masse, car « les gens en ont assez qu’on leur raconte toujours les mêmes histoires ».
Steven Spielberg affirme aussi regarder « chaque week-end de quatre à six films. Je rattrape ce que j’ai manqué pendant la semaine de travail. Alors deux films par jour à Cannes, j’ai plutôt hâte ».
Le cinéaste, qui aime être assis au centre de la salle, assez près de l’écran, « préfère la pureté de la pellicule, cette espèce de vibration visuelle que le numérique ne peut pas rendre ». « La différence est à peu près la même entre la peinture à l’huile et la peinture acrylique », dit-il. « Ce qui compte vraiment, c’est le coup de pinceau de l’artiste, son sujet, sa philosophie, son talent. »