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Dans les coulisses

L’idée de voir un défenseur quitter cet été ne fait pas peur à Stéphane Robidas

Présentement, le Canadien a une très belle profondeur à la ligne bleue.

Si on est honnête, on n’aurait peut-être pas eu le même discours à pareille date l’an dernier, avant que le club sélectionne Lane Hutson au dernier repêchage. Après tout, on ne savait pas que Kaiden Guhle, Jordan Harris, Arber Xhekaj et Johnathan Kovacevic allaient impressionner autant en se taillant un poste avec l’équipe au début de la saison…

Et on ne savait pas non plus que ces jeunes défenseurs allaient progresser de façon assez rapide. Pour des défenseurs qui en étaient à leur toute première saison complète dans la LNH, on peut dire qu’ils se sont très bien débrouillés et ils ont montré une courbe de progression intéressante.

Harris, Guhle, Xhekaj, Kovacevic,, Mike Matheson, David Savard, Justin Barron, Jayden Struble, Mattias Norlinder, Logan Mailloux, William Trudeau, Lane Hutson…

Ce sont tous des gars qui se battront pour un poste au sein de la brigade défensive dans un avenir rapproché. Ça en fait beaucoup, on s’entend… Et c’est en partie pourquoi l’idée d’inclure un défenseur dans une potentielle transaction a autant fait son chemin dans les dernières semaines.

Stéphane Robidas, qui est coach des défenseurs à Montréal, en est conscient. Mais, l’ancien de la LNH ne semble pas nécessairement avoir peur de perdre un de ses gars cet été parce que ça fait partie de la game, comme il a expliqué à Éric Leblanc (RDS) :

Évidemment, tu développes un lien avec tes défenseurs et tu veux leur bien. Mais c’est sûr qu’il risque d’en avoir trop à un moment donné avec ceux qui arrivent et les choix qui suivront. Il y a un côté business avec les échanges et le plafond salarial. – Stéphane Robidas

La réponse qu’il a donnée est particulièrement intéressante.

Après tout, Robidas sait comment ça marche dans la LNH. Il a été échangé à trois reprises lors de sa carrière de 16 saisons dans le circuit Bettman et il comprend à quel point ça peut être plate.

Il l’explique bien : à un certain point, c’est beau aimer les gars et c’est beau vouloir leur donner une chance de se faire valoir…

Mais il n’y a pas assez de place pour tout le monde.

Et quand on regarde l’ensemble, on réalise que Kent Hughes n’aura peut-être pas le choix d’échanger un ou deux de ses défenseurs. La question à se poser, maintenant, est la suivante.

Quels joueurs pourraient être sacrifiés par l’organisation afin de mettre la main sur un joueur intéressant? 

En rafale

– Nouveau contrat de deux ans pour Mathieu Olivier à Columbus.

– Quand même.

– Ils doivent trouver une façon de passer à la prochaine étape.

– Ça pourrait commencer à brasser dans le Bronx.

– Il est humble et c’est parfait comme ça.