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Dans les coulisses

Lane Hutson : ses plaques de croissance sont encore ouvertes

Depuis le moment où il a été repêché par le Canadien, Lane Hutson est devenu mon espoir favori au sein de la pépinière montréalaise. Le défenseur est doté d’instincts offensifs carrément absurdes, et clairement, il a le potentiel d’être le futur quart-arrière de l’avantage numérique du CH.

Et si je l’aimais au moment de la sélection, pas besoin de vous dire que je l’aime encore plus un an plus tard, alors qu’il vient de ne faire qu’une bouchée de la NCAA à sa première saison au sein du circuit.

Or, ce qui revient souvent quand on parle de lui, c’est le fait qu’il n’a pas un énorme gabarit. On parle d’un gars qui mesurait cinq pieds et huit pouces l’an dernier, ce qui est assez petit pour un joueur de la LNH.

La bonne nouvelle, par contre, c’est que le défenseur a un âge osseux inférieur à son vrai âge. En d’autres mots, ça veut dire qu’il peut encore grandir même s’il a désormais 19 ans.

Et aujourd’hui, Hutson a affirmé qu’il a eu la confirmation que ses plaques de croissance sont encore ouvertes. Il pourrait donc encore gagner un ou deux pouces.

L’an dernier, son équipe universitaire listait sa taille à cinq pieds et 10 pouces, ce qui n’a jamais été le cas selon le principal intéressé, qui affirme cependant avoir gagné un pouce dans la dernière année. Selon lui, sa taille affichée par Boston University visait à faire peur aux autres équipes (il l’a évidemment affirmé à la blague).

Mais au-delà de sa taille, Hutson est vraiment tout un joueur de hockey. Au camp de développement ce matin, il était une bonne coche au-dessus des autres, lui qui avait des allures de magicien sur la glace.

Sans être nécessairement surprenant, ça demeure rassurant.

Hutson, qui a été comparé à Cale Makar par son coéquipier (et potentiel futur partenaire à la ligne bleue) David Reinbacher, continue d’impressionner à chaque fois qu’il saute sur la glace. Je pense encore qu’il faut être prudent un brin avant de voir en lui un gars à la Makar, mais clairement, le potentiel de le voir devenir un défenseur offensif élite dans la LNH existe. Clairement, le jeune homme a de quoi faire rêver les partisans.

Il n’y est pas encore, ceci dit, et je pense qu’une autre saison dans la NCAA (ainsi que du temps à Laval) lui fera du bien, mais je pense qu’on le verra à Montréal au plus tard en 2024-25, que ce soit de façon régulière ou simplement pour une brève audition.

Et s’il prend un autre pouce ou deux d’ici ses débuts dans la LNH, ça ne lui nuira certainement pas. On lui souhaite, clairement.

En rafale

– Mitchell Stephens demeure dans l’organisation du CH.

– Parlant de Lane Hutson.

– À ne pas manquer.

– Nouveau contrat pour Olivier Rodrigue.

– Ce sera un gros moment pour les Jays.