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Dans les coulisses

Alex DeBrincat n’a jamais voulu signer à long terme à Ottawa

Hier soir, on a enfin eu droit à la fin de la saga entourant Alex DeBrincat à Ottawa. Rappelons que le petit franc-tireur, qui ne voulait pas s’engager à long terme avec les Sénateurs, était magasiné par le club afin de lui trouver une nouvelle destination avant le début de la présente saison.

Et en fin de compte, le natif du Michigan est débarqué… dans le Michigan.

Aujourd’hui, DeBrincat a pris le temps de jaser avec les médias, et il a été assez franc dans ses propos : tout au long de son passage avec les Sens, il n’a jamais pensé s’entendre à long terme avec le club.

Ça a le mérite d’être clair.

Évidemment, c’est dommage pour les Sénateurs, qui ont quand même payé le gros prix pour l’acquérir (ils ont cédé le septième choix au repêchage l’an dernier, qui est devenu le prometteur Kevin Korchinski, en plus de deux autres choix) et qui ne reçoivent qu’une bouchée de pain en l’envoyant chez les Red Wings.

Même le choix de première ronde en 2024 vient avec une protection, si bien qu’il n’aura probablement pas une grosse valeur.

Ceci dit, même si le pari DeBrincat n’a pas fonctionné à Ottawa, les Sénateurs misent encore sur un solide noyau d’attaquants. Évidemment, la perte de DeBrincat fait un peu mal, mais tant à l’attaque qu’à la défense, il y a des ressources en ville, surtout si Josh Norris peut garder la santé.

En fait, s’il y a une personne qui ne doit pas être heureuse de ce qui s’est passé hier, ce n’est pas Pierre Dorion : c’est plutôt William Nylander.

Rappelons que l’ailier des Maple Leafs, qui deviendra joueur autonome dans un an, vise un contrat qui lui rapportera 10 M$ par année. Or, le fait de voir DeBrincat, qui est un bon comparable pour lui, signer pour moins de 8 M$ par année nuit pas mal à ses chances d’aller chercher le salaire qu’il désire.

D’autant plus qu’on peut argumenter que le rendement de DeBrincat est supérieur à celui de Nylander en regardant un échantillon de quelques années.

J’ai hâte de voir comment la saga Nylander prendra fin, mais c’est une bonne chose que celle de DeBrincat soit maintenant derrière nous. Tant le joueur que les Sénateurs peuvent maintenant passer à autre chose, et c’est parfait ainsi.

Pas certain que ses commentaires du jour étaient nécessaires, mais tant mieux pour DeBrincat, qui a trouvé un endroit où il est prêt à s’établir pour quelques années.

En rafale

– Parlant de DeBrincat.

– Dominik Kubalik, acquis dans la transaction, portera le #81 à Ottawa.

– Des nouvelles du plus récent choix de première ronde des Raptors.