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Dans les coulisses

Jeff Petry ne veut rien savoir d’aller jouer à San Jose

Le dossier de la transaction d’Erik Karlsson à San Jose n’est pas simple. Après tout, on se doute que les Hurricanes et les Penguins sont au plus fort de la course en ce moment.

Les deux clubs peuvent lui parler, mais les Penguins semblent avoir un petit edge dans le dossier en ce moment.

Selon ce que rapporte The Athletic, on sent que les Penguins sont le choix #1 du défenseur en ce moment. S’il devait choisir, il prendrait sûrement le chemin de la Pennsylvanie.

Mais il n’est pas le seul à décider.

Dans les faits, même si on pensait que Kyle Dubas était sur le point de réussir à le déraciner le mois passé en marge du repêchage (c’était d’ailleurs dans son plan quand il a vendu sa salade pour avoir le poste chez les Penguins), ce n’est pas encore fait.

Pourquoi? Qui sait.

Dans les faits, on a une bonne idée de ce qui bloque : qu’est-ce que les Penguins doivent faire afin de créer de l’espace sous le plafond salarial pour accueillir une partie du salaire de Karlsson?

Et dans les faits, on le sait : le club doit se départir de Jeff Petry, un défenseur droitier (comme Karlsson et Kristopher Letang) qui gagne cher et qui n’est pas très utile au club.

Le problème? Le joueur ne veut pas aller à San Jose.

Est-ce qu’on peut blâmer le joueur de ne pas vouloir aller à San Jose, lui qui peut bloquer une transaction vers la moitié des destinations de la LNH? Non, je ne pense pas qu’on peut le blâmer.

Je ne vais pas lui lancer la première pierre, en tout cas.

Que ce soit parce que les Sharks sont éloignés dans l’Ouest, en raison du taux d’imposition de la Californie, en raison du fait que c’est un État de gauche (sa famille est de droite) ou que ce soit parce que c’est juste loin du Michigan, là où reste la famille, les raisons peuvent être nombreuses.

Ceci dit, il n’en demeure pas moins que le joueur des Penguins met son club dans le trouble. Il a le droit de le faire, mais après avoir mis le CH dans le trouble, il fait de même avec les Penguins.

Mais comme il a signé ce contrat-là et que Marc Bergevin a accepté de lui donner une clause de non-échange partielle, il peut très bien faire tout ce qu’il veut en ce moment.

On va quand même souhaiter à Kyle Dubas d’en retirer un aussi bon retour que Kent Hughes… #MikeMatheson

Tout ça fait en sorte que la porte est ouverte pour une transaction à trois équipes. Que ce soit pour retenir encore plus de salaire ou pour envoyer Petry à la troisième équipe, ça se jase. C’est cependant plus facile à dire qu’à faire, non?

En rafale

– Est-ce réaliste?

– Oh oh.

– Ah oui?

– On aime ou pas?