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Dans les coulisses

SLBAM : Les défis pour la famille de voir un entraîneur déménager souvent

What’s up la gang. Le retour à la vie normale pour notre famille ne fait pas de tort. Nos longues vacances sont terminées, le hockey qui recommence bientôt, la fête à mon garçon. Bref, août est arrivé et ça paraît.

Mais ceci n’empêche pas de répondre à vos questions de la semaine pour une autre semaine. Youhou.

Je pourrais tellement faire une liste de 100 joueurs sincèrement, car il y en a tellement. Je pourrais parler de joueurs du présent ou même d’anciens. Alors la liste pourrait être encore plus grande. Bref, je vais y aller par une position et un présent et un ancien.

Sidney Crosby est au top de ma liste pour son éthique de travail, tout simplement. Juste à regarder les vidéos de lui durant l’été avec MacKinnon et tu comprends bien pourquoi il est le meilleur joueur au monde (oui, il y a McDavid aussi).

Juste à le voir se comporter, sur la glace et hors glace. Il est certainement un des seuls joueurs de qui les entraîneurs peuvent en apprendre plus en lui jasant que l’inverse.

Un Joe Sakic, McDavid ou Selanne seraient d’autres joueurs que j’aimerais bien aussi.

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Pour les défenseurs, je n’ai pas le choix d’y aller avec Makar. Quel joueur, all offense, mais bon défensivement avec son anticipation et sa vitesse. Il amène une nouvelle dimension à la LNH et il vient de paver un nouveau chemin pour les défenseurs.

Sa vision, son agilité, sa vitesse et son hockey du sens sont toutes de bonne raison pour vouloir travailler avec. Sinon, un Bourque ou Lidstrom seraient mes autres choix.

Bien, je vais y aller d’une réponse plate, mais je ne gère pas grand-chose lorsque la famille me suis.

Il y a seulement une place où elle ne m’a pas suivie et c’était en Russie, pour des raisons de langue et aussi, car il n’y avait aucune école anglaise dans ma ville et que ma conjointe était aux études a temps plein (infirmière).

Si on prend notre premier gros déménagement au Saguenay, nous avons eu notre réponse tardive et nous avons pris une journée aller-retour pour aller visiter des maisons pour location. C’était ma conjointe qui était derrière moi à me pousser d’y aller.

Même chose lorsque nous sommes partis au Manitoba, même chose pour la Russie et j’en passe. Ma conjointe est celle qui croit le plus en moi, mais surtout, qui me fait foncer. Pas convaincu que j’aurais atteint le niveau professionnel sans elle.

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Les premiers déménagements n’étaient pas sans casse-tête, mais avec l’habitude de déménager régulièrement, nous avons pris des trucs et ça nous facilite la tâche. On pourrait avoir un membership avec UHaul sans problème.

En partant, on achète nos boîtes UHaul, simple, efficace et très robuste. Nous sommes capables de faire deux déménagements sans problème avec les boîtes. Ensuite, location d’un gros camion, d’une remorque pour tirer une de nos voitures.

Si on prend notre déménagement du Saguenay au Manitoba, c’était assez compliqué merci. Ma conjointe était enceinte de notre garçon, notre quatrième enfant, et je venais d’accepter le poste d’entraîneur adjoint dans la ligue junior du Manitoba.

Sauf que mon petit garçon est né plus tard que prévu, nous n’avions plus de place pour vivre puisque notre bail était arrivé à échéance. Alors nous avons décidé d’acheter un motorisé en classe A de 36 pieds.

Par la suite, nous avons passeé une partie de l’été chez mes parents ou chez les parents de ma conjointe, le temps que ma conjointe donne naissance et qu’on puisse partir. Entre temps, j’avais déjà pris l’avion pour le Manitoba, question de signer mon contrat et trouver une maison où vivre. C’était big shot en titi, haha.

Une fois la naissance de mon garçon le 2 août (je commençais à travailler le 15 août), nous sommes partis le 10 au matin, ma femme, moi, les quatre enfants (dont un bébé de huit jours) ainsi que nos trois chats, dans un motorisé que je n’ai jamais conduit de ma vie.

Alors tu vois un peu le genre de famille que nous avons.

Ensuite, nous sommes déménagés en banlieue de Winnipeg et nous n’avions plus de place où vivre, encore une fois, vu que je n’avais pas signé un nouveau contrat – du moins, je l’avais refusé et on voulait profiter de l’ouest canadien.

Alors nous avons passé notre été à se promener en motorisé et aller dans les rocheuses.

Lorsque nous sommes revenus au Québec juste avant la COVID, nous avons envoyé ma conjointe et les enfants en avion, c’était moins de trouble. Mon père est venu me rejoindre et nous sommes descendus en UHaul avec notre van derrière ainsi que les trois chats.

Nous avons dormi en Ontario la première nuit et la deuxième journée, j’ai conduit pendant 20h sans arrêt et je suis arrivé à notre nouvelle maison (que nous avions achetée via FaceTime, car on ne pouvait pas venir visiter au Québec) à environ 4h le matin.

Donc moins de 48h pour revenir.

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Lorsque je suis partie en Russie, c’était un peu plus simple. Ma première fois, j’étais à l’hôtel à côté de l’aréna. Il partage le même stationnement, alors je n’avais pas trop de trouble.

La deuxième année, j’avais loué un condo meublé neuf dans le centre-ville. Alors j’ai dû aller acheter quelques trucs et c’est tout.

Le plus difficile lorsque j’étais en Russie est que ma conjointe était à temps plein à l’école, donc elle avait des stages. Alors parfois, elle devait quitter avant que les enfants se lèvent le matin.

Donc les plus grandes devaient assumer leur rôle de grande sœur et s’assurer que les plus petits déjeunent, s’habillent et prennent l’autobus à temps.

Advenant le cas qu’on aille une offre ailleurs un jour, la famille risque de suivre (sauf si on parle de la Russie). Les enfants depuis un an n’arrêtent pas de dire chaque jour qu’ils aimeraient déménager et qu’ils s’ennuient de découvrir le monde et pouvoir se promener.

Même lorsque j’étais en Russie, les enfants voulaient venir. Nous n’avons pas une famille ordinaire, mais on forme toute une équipe et notre dynamique n’a jamais été aussi bonne que présentement et c’est le fun.

Sinon bien, malgré tout, ça coûte cher, des déménagements. La première du Saguenay à Dauphin, nous avions pris des déménageurs vu que ma conjointe était enceinte. Malheureusement, ceci nous a mis dans le pétrin, car mon organisation a décidé au final de ne pas nous rembourser.

Cela a fait très mal, car on ne parle pas juste de 5000$ de déménagement, mais pour le reste, nous sommes toujours un peu innocents dans nos déménagements dans le sens qu’on part et on verra ce qui arrivera, mais nous sommes prêts à tout.

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Ouf, la question. Je ne crois pas. Il aurait sûrement été échangé après quelques années et après, on aurait pu voir tout son talent, ou il aurait été détruit. De tomber dans l’organisation des Bruins a été la meilleure chose pour lui.

On connaît la patience des amateurs avec de jeunes joueurs, ou avec des Québécois ou même avec des joueurs qui sont dans un « slump ». Normalement, ça ne se termine jamais bien.

Avec l’alignement du Canadien dans le temps, même si Bergeron est incroyable, je ne crois pas qu’il aurait été en mesure d’amener une Coupe à Montréal.

Mais advenant le cas qu’on parle de Bergeron et qu’il était le même a Montréal qu’il était à Boston. Il aurait sérieusement changé le visage du CH et pour le mieux. Il aurait été en mesure de faire grandir les jeunes joueurs, amener des agents libres et amener une culture à l’équipe.

Oui et non. Je n’ai pas dû la changer, mais j’ai dû l’adapter. Une de mes forces est l’écoute et l’analyse.

Alors en partant, quand on m’avait demandé quel rôle je voulais m’occuper, j’avais mentionné ce que j’aimais, mais surtout, qu’avant toute chose, je voulais être derrière, épauler, regarder et apprendre puisque c’est différent. Alors tout le monde en place n’avait pas besoin de changer de rôle non plus.

Dans mes premières pratiques, techniquement parlant sur la glace, j’ai dû m’ajuster rapidement, car il y a certaines choses qui sont automatiques. Par exemple au niveau masculin et au niveau féminin, la force physique change énormément.

Par exemple, changez le point d’attaque, au masculin ils peuvent le faire du haut des cercles, du revers et la rondelle va aller à l’opposé du filet. Au féminin, j’ai appris vite que c’était difficile et j’ai dû m’adapter.

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L’autre chose qui est très différente est l’approche aussi. Au masculin, on parle d’une approche professionnel/business (pas que le féminin n’est pas professionnel, tu vas comprendre).

Les gars, sont habitués depuis le bantam à avoir un alignement en fonction de l’équipe adverse, de raccourcir le banc, de se faire changer de ligne, car ça ne va pas bien. Ils ne sont pas toujours en accord, mais ils connaissent cela et ça fait partie de la vie.

Au niveau féminin, c’est plus difficile et différent, car ce n’est pas un mode business comme le masculin, alors il faut faire attention. Et c’est tout à fait normal.

Alors la sélection de mots est très importante, chose avec laquelle je n’ai pas de misère, car avec moi, on parle de noir ou blanc, il n’y a pas de gris. Pas de gris, pas de place à l’interprétation.

Sinon, les bonnes filles universitaires, techniquement parlant, tu peux les pousser comme le masculin sans problème et elles veulent apprendre comme dans le hockey masculin.

Elles adorent le vidéo, elles adorent le temps que tu prends avec elles un à un sur la glace avant ou après les pratiques et tu vois le résultat presque immédiatement.

Je conseille à tout entraîneur de hockey d’aller passer une saison au féminin ou d’aller entraîner le féminin, je crois que tout le monde est gagnant et surtout les entraîneurs.

Par contre, mon petit bémol et j’en ai déjà parlé : le hockey féminin se doit de prendre le prochain niveau si les filles veulent que leur produit grandisse. Ce que je veux dire par là est d’amener le hockey un petit peu plus business, car ont se doit de préparer les filles à cela.

Nous l’avons vu avec la PHF et la PWHPA et le choc que le tout a fait. Mais au masculin, c’est comme cela chaque année. Tu as un contrat, tu ne fais plus la job, tu vas dans les mineures et on en parle plus.

Mais oui, après ma première année avec l’Université de Montréal, je suis un plus grand entraîneur et j’ai déjà hâte à ma deuxième année, car je vais pouvoir vraiment utiliser toutes mes ressources et pousser encore plus les filles et le programme.

Prolongation

Ceci fait le tour des questions de la semaine. Encore une fois, un énorme merci à vous tous et on se dit à la semaine prochaine. @Mitch_Giguere.