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Dans les coulisses

Kent Hughes bâtit le Canadien différemment des autres équipes

Je tiens tout d’abord à dire merci à Mathieu. Je ne le connais pas, mais je viens de tomber sur un courriel qu’il nous a fait parvenir dans la boite de messagerie du site. Dans ce massage, Mat (ouais, j’ose la familiarité) nous dit qu’il a remarqué que Kent Hughes semble bâtir son équipe différemment des autres formations. Selon ce qu’il avance, le Canadien serait l’une des équipes avec le moins de joueurs dans son alignement obtenu via le marché des agents libres avec seulement trois.

Ça n’en prenait pas plus pour m’intriguer.

Moi, quand je vois des affaires comme ça, ça vient me chercher. J’ai comme une maladie mentale sur ce genre de truc. Il faut que je valide tout ça sinon, ça va me trotter dans la tête pour l’éternité.

Alors, j’ai fait comme je fais toujours, j’ai ouvert un tableur Excel et j’ai tenté de valider le tout et d’en extraire des informations pertinentes.

(45 minutes plus tard… c’était long à faire !)

Voilà !

Je viens de compiler 717 contrats actuellement en vigueur dans la LNH pour toutes les équipes sauf le Kraken de Seattle.

Pourquoi par le Kraken ?

Simplement parce que la plupart de leurs joueurs ont été obtenus par l’entremise du repêchage d’expansion. Les Golden Knights sont dans mon évaluation puisqu’ils ont très peu de joueurs encore avec eux en provenance de cet exercice. Ça ne venait donc pas trop altérer les résultats de mon enquête.

Résultat, Kent Hughes bâtit effectivement son équipe autrement par rapport aux standards du circuit Bettman.

Selon ce que je peux voir, le Canadien de Montréal n’a que trois joueurs signés comme agent libre. On parle de Sean Monahan, David Savard et Arber Xhekaj. La seule autre équipe avec un chiffre aussi bas est Winnipeg avec 4. Les autres formations tournent en moyenne aux alentours de huit.

Dans son alignement, on retrouve aussi 10 joueurs repêchés et 13 joueurs acquis via des transactions. Dans les deux cas, ce sont des nombres au-dessus de la moyenne de la ligue qui est respectivement de huit et sept.

Une seule autre équipe a autant de joueur acquis par transaction et ce sont les Blackhawks de Chicago. Dans leur cas, on parle plus de joueurs qui sont là pour remplir des chandails plus qu’autre chose.

En voyant la façon de faire de Hughes, je me suis demandé si ça avait rapport avec l’état du marché canadien. Vous savez, tous ces joueurs qui semblent vouloir quitter à la première occasion comme ce fût le cas pour Johnny Gaudreau.

Malheureusement (ou heureusement peut-être), il n’y a pas vraiment de corrélation visible. Les Canucks ont douze joueurs obtenus par signature, Maple Leafs et les Oilers en ont dix alors que l’on tombe à neuf pour les Flames. À ce niveau, je dirais plus que la différence vient du fait que ce sont des équipes qui visent le succès à court terme.

Les Jets, les Sénateurs et le Canadien en ont beaucoup moins et, clairement, ils ne sont pas rendus au même stade de leur développement.

Les statistiques que j’ai pu compiler ne me permettent donc pas de dire s’il y a un exode réel ou non des joueurs des équipes du Canada vers celles des États-Unis. Ce que je peux dire toutefois, c’est que Kent Hughes a tendance à remporter ses transactions. Dans cette optique, aussi bien qu’il continu de procéder par cette voit pour acquérir du talent.

En rafale

– Alex Stalock reste à Anaheim.

– André Tourigny sur le point de s’entendre avec les Coyotes ?

– Bonne chance Joël !