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Dans les coulisses

Joshua Roy : il est loin d’être impossible de le voir dans la LNH dès cette année

Quand Joshua Roy a été repêché en cinquième ronde par le CH en 2021, on parlait déjà d’un pari intéressant. Arrivé en grande pompe dans la LHJMQ en 2019, il a connu des débuts difficiles avec les Sea Dogs et des doutes en lien avec son éthique de travail faisaient surface, mais il avait démontré des signes encourageants suite à son arrivée à Sherbrooke.

Roy avait d’ailleurs confirmé que le changement d’organisation l’a grandement aidé.

Par contre, même si le talent était là, on ne s’attendait pas nécessairement à le voir exploser de la sorte après avoir été repêché. Ses 119 points en 62 matchs laissaient déjà croire qu’il représentait une belle valeur pour un choix de cinquième ronde.

Et ses 99 points en 55 matchs l’an dernier n’ont pas nui non plus, surtout qu’il a amélioré le reste de son jeu en même temps.

Cette saison, il effectuera ses débuts chez les professionnels (si on exclut son match de séries avec le Rocket au printemps 2022) et on peut s’attendre à le voir avoir de bonnes responsabilités à Laval. Sans nécessairement être le meilleur joueur du club, il a le potentiel de faire sa niche dans la LAH.

Et quand on considère tout ça en plus de la nouvelle hiérarchie chez les attaquants du CH après les départs de Mike Hoffman et Rem Pitlick, j’ai tendance à croire qu’il est loin d’être impossible de voir Roy jouer dans la LNH à un certain moment cette saison.

Évidemment, ça prendra un gros début de saison de sa part à Laval pour qu’il démontre qu’il est capable de jouer chez les pros, mais à mes yeux, il a le potentiel d’être parmi les premiers rappelés si des réguliers s’absentent.

Quand on regarde les attaquants de l’organisation, il y a une bonne liste de gars qui semblent avoir un poste assuré (Suzuki, Caufield, Dach, Newhook, Gallagher, Anderson, Armia, Dvorak, Evans, Monahan et Slafkovský), et des gars comme Jesse Ylönen, Michael Pezzetta et Rafaël Harvey-Pinard ne sont pas loin.

Ça fait 14 attaquants, mais après ça, Roy n’est probablement pas si loin.

En fait, il est probablement environ au même niveau que des gars comme Sean Farrell et Emil Heineman, qui vont eux aussi commencer la saison à Laval. Le club pourrait opter pour des vétérans comme Lias Andersson, Mitchell Stephens et Philippe Maillet s’il doit rappeler des gars, mais si les jeunes vont bien, ils risquent d’avoir leur chance.

L’an dernier, par exemple, Harvey-Pinard a eu sa chance et il a su en tirer profit. La situation n’est pas exactement identique, mais elle n’est pas drastiquement différente non plus.

Et si jamais Roy devait avoir la chance de jouer dans la LNH, il serait l’un des nombreux jeunes de l’organisation qui enfileront le chandail du CH cette année.

Évidemment, c’est loin d’être acquis que Roy va commencer en force à Laval, et encore moins qu’il fera partie des premiers rappelés. Mais s’il joue à la hauteur de son potentiel (rappelons que Craig Button le voit comme le meilleur espoir du club), il pourrait fort bien forcer la main de Kent Hughes en cas de besoin.

Et j’ai la drôle d’impression que les partisans montréalais seraient bien heureux de le voir obtenir une audition à Montréal cette saison.

En rafale

– Qu’en pensez-vous?

– J’aime bien la liste.

– Rien de moins.

– Il ne manque pas d’ambition.

– Deux vétérans vont s’affronter à Washington.