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Dans les coulisses

Maveric Lamoureux vient de faire une petite jambette à Kent Hughes et ses dépisteurs

Maveric Lamoureux cadre parfaitement avec l’expression : Un gentil géant. Du haut de ses 6 pieds 7 pouces, c’est rare qu’il ne regarde pas quelqu’un de haut. Pas qu’il soit hautain, juste qu’il voit beaucoup de fond de tête dans sa vie en général. Du moins, j’imagine !

Le 29e choix au repêchage 2022, choisi par les Coyotes de l’Arizona, était de passage au micro de Kevin Raphaël pour le podcast Sans restriction et il y a parlé de l’un de ses coéquipiers qui risque de faire fureur la saison prochaine dans la LNH. Je ne vous ferai pas languir plus longtemps, le gars en question, c’est Logan Cooley.

Le joueur de centre de 19 ans n’aura fait que passer avec l’Université du Minnesota où il en a fait amplement assez pour recevoir l’honneur d’être nommé le joueur par excellence dans le hockey universitaire. Son trophée Hobey-Baker, il ne l’a pas volé avec une production de 60 points en 39 parties.

Selon Lamoureux, son diminutif coéquipier était le meilleur joueur disponible lors de leur repêchage, rien de moins !

Rappelons qu’il n’a toutefois pas été choisi au premier rang, ni même au deuxième. Cooley est sorti après Juraj Slafkovsky (Montréal) et Simon Nemec (New Jersey). Autrement dit, il remet en doute le travail de Kent Hughes et de l’équipe de dépisteur du Canadien.

Avant de partir en peur, il n’y a rien de mal là-dedans. Nous avons tous notre opinion sur ce genre de chose et selon plusieurs experts du domaine, c’est vrai qu’il est classé devant Slaf.

Il ajoute :

« La façon qu’il voit la game, c’est un autre niveau, a souligné Lamoureux. Il trouve tout le monde. Il m’a donné facilement trois chances de marquer [au dernier camp de développement]. » – Maveric Lamoureux

Le point que je veux amener, c’est que le défenseur n’a pas le recul pour faire ce genre de déclaration. Avoir jouer avec Cooley, ça lui a permis d’évaluer son talent et ses habiletés en les comparants avec celles des autres joueurs qu’il a affronté ou côtoyé. Ça, il ne l’a pas fait avec les autres talents de la cuvée et son échantillon est très mince.

En plus, Logan Cooley est son coéquipier, il n’était pas pour dire du mal de lui après tout.

Tout cela étant dit, j’ai vraiment hâte de voir comment Cooley va tenir son bout dans la meilleure ligue au monde. En arrivant un an plus vieux que Juraj Slafkovsky, nous ne pourrons jamais vraiment comparer les circonstances dans lesquels leurs premiers coups de patins auront eu lieu dans le Circuit Bettman.

Une chose est sûre par contre, c’est que pendant que l’espoir des Coyotes affrontait des universitaires et inscrivait près de deux points pas match, Slaf, lui, était opposé aux meilleurs talents au monde.

En rafale

– Ça me donne des frissons dans le dos.

 

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– Ce fut bref et touchant.

– Pour les amateurs de balle.