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Dans les coulisses

Sean Farrell a fait tout ce qu’il fallait cet été pour percer l’alignement du Canadien

On le répète souvent, mais le Canadien a de nombreux joueurs au sein de son organisation à toutes les positions. À Montréal, le club regorge notamment de gardiens et de défenseurs.

C’est un peu moins pire à l’attaque depuis les départs de Mike Hoffman et de Rem Pitlick, mais quand même : il y a du monde à la messe.

On sait que la blessure de Christian Dvorak, qui saura ce mois-ci à quoi s’en tenir en marge de son début de saison, peut ouvrir un poste pour un jeune… mais on sait aussi que ce poste-là pourrait être comblé par un défenseur de plus ou par un ménage à trois devant le filet.

Bref : les jeunes qui voudront faire le club sont mieux de se lever de bonne heure.

On dirait qu’en raison de sa fin de saison qui n’a pas été étincelante suite à son passage de Harvard à Montréal, Sean Farrell semble identifié comme un gars de la LAH pour commencer la saison.

Les gens n’ont pas perdu confiance en lui parce que ce serait tellement injuste de le faire après quelques matchs de la sorte, mais le consensus général, c’est qu’il a besoin, comme bien des espoirs, de temps de jeu en bas.

Et si tel est le cas, ce sera bien correct.

Ceci dit, cela ne veut pas dire que Farrell ne va pas se battre pour sa place au soleil. En entrevue avec Anthony Martineau (TVA Sports), le jeune homme a affirmé qu’il avait vraiment travaillé fort cet été.

Martineau a parlé d’une « discipline militaire » dans le cas de l’espoir… et force est d’admettre qu’il a raison.

Après tout, après avoir signé un gros contrat de la LNH, Farrell n’a pas fait de folies. Au contraire, il a décidé de faire tout ce qu’il fallait pour finir ses études et pour répondre aux exigences du Canadien.

Son été a donc été un mélange d’entraînement et d’études. Il vient de finir (en trois ans) son parcours académique à Harvard, ce qui est extraordinaire pour quelqu’un qui a joué au hockey à un haut niveau pendant ce temps-là.

Chaque jour, il se levait à 6h 30 le matin pour s’entraîner pendant quelques heures. Par la suite, il revenait à la maison pour avancer ses cours d’été (ce qui lui a permis de graduer un an d’avance), question d’avoir la tête au hockey cet automne.

En d’autres mots, il ne vivait que pour le hockey.

Clairement, on sent que le jeune homme est très terre à terre. Celui qui est présentement au showcase de la LNH n’a rien acheté de gros en signant son contrat de la LNH et il veut mettre les efforts pour rester au sommet le plus longtemps possible.

Mais pour ça, il doit d’abord s’y établir.

S’il ne fait pas le club, ce qui est possible, ce ne sera pas parce qu’il a sous-estimé son entraînement estival, en tout cas. Et même s’il commence en bas, n’oubliez pas qu’il est à un rappel de remonter.

Le fait d’avoir fini la saison à Montréal lui a permis de se rendre compte des aspects sur lesquels il doit travailler pour faire sa place dans la LNH. Il a donc écouté les entraîneurs et il a aussi ajouté six livres à sa charpente.

Pour un petit joueur, ça devrait aider. Il sera plus difficile à jouer contre, comme on dit dans le monde du hockey.

Celui qui a bien été accueilli par l’équipe (et surtout par Nick Suzuki, Cole Caufield et… Chris Wideman) sent qu’il a la confiance des entraîneurs et il sait qu’il peut progresser en faisant quelques erreurs.

J’ai hâte de voir les résultats puisque la bataille au camp sera féroce. Et clairement, même s’il a fait ce qu’il devait faire (et plus encore), il n’est pas le seul jeune qui a souvent été dans le gym, on s’entend.

En rafale

– Ouch.

– Matvei Michkov est cocky et c’est normal. [BPM Sports]

– Pas fort, chef.

– Le dossier n’est pas simple.

– C’était attendu.