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Dans les coulisses

Juraj Slafkovsky a notamment conseillé à David Reinbacher de n’écouter personne

Ce qui est bien, avec le Canadien de 2023, c’est que les joueurs sont principalement arrivés à Montréal plus rapidement que prévu.

Si plusieurs ont passé l’été en ville, d’autres ont devancé leur arrivée pour profiter des installations à Brossard, mais aussi pour s’entraîner avec les autres boys de l’organisation.

Vous remarquerez que j’ai dit de l’organisation et non pas de l’équipe. Pourquoi? Parce que de nombreux espoirs étaient aussi présents sur place pour s’entraîner avec les vétérans.

En tout, la direction estime qu’environ 40 gars, la semaine dernière, ont profité du Complexe CN récemment. Et ce n’est pas obligatoire parce que le camp n’est pas (encore) commencé. #ImplanterUneCulture

Résultat? Les gars ont le temps d’apprendre à se connaître. Et du lot, Juraj Slafkovsky et David Reinbacher ont piqué un brin de jasette.

Même si on sait que les deux jeunes ne joueront pas ensemble cette année (Reinbacher ira en Suisse et Slaf restera à Montréal), ils ont quand même pris le temps de faire connaissance.

À titre de hauts choix au repêchage, ils savent bien qu’ils auront un rôle prépondérant dans le processus de relance du Canadien de Montréal au cours des prochaines années.

Et Slaf, en « vétéran » du groupe, lui a donné des conseils.

Ce que le plus vieux a conseillé au plus jeune pour vivre avec la pression de Montréal, c’est de rester calme, de se faire confiance et de n’écouter personne. Fais tes affaires et ça ira bien, a dit le Slovaque à l’Autrichien.

Vous en dites quoi, vous?

Il y a une bonne partie de moi qui est assez d’accord avec certains propos de Slaf. Ceci dit, il n’est pas hors contexte de rappeler que Reinbacher s’est quand même fait conseiller de ne pas écouter personne.

Je sais bien qu’on ne parle pas d’ignorer les consignes du personnel d’entraîneurs et qu’on parle ici de la pression populaire, mais ça demeure quand même un vilain conseil à mes yeux.

Après tout, les fans n’apportent pas que du négatif et Reinbacher peut recevoir du love de la part des amateurs du Canadien. S’en priver complètement ne fait pas partie de l’expérience montréalaise.

Je comprends qu’il faut se faire confiance, mais à 18 ou 19 ans, il est impossible d’avoir la science infuse. À 35, 50 ou 75 ans non plus, par ailleurs.

En rafale

– Ah ben.

– Un autre gros nom à la Taverne Hockey.

– Ça va mal pour lui.

– Pas de problème.