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Dans les coulisses

« Je pense que Logan Mailloux a un certain problème d’estime de soi »

Logan Mailloux, aussi bon soit-il avec la rondelle, a besoin de temps de jeu dans la LAH. Ce n’est pas tout le monde qui est d’accord avec ça, mais personne ne tombe en bas de sa chaise en m’entendant dire ça.

Pourquoi? Parce qu’il est un défenseur qui a besoin de millage. Il a peu joué de 2020 à 2022 en raison de la pandémie, de sa suspension et d’une blessure, ce qui fait en sorte qu’il doit apprendre des choses.

Et la LNH n’est pas une ligue de développement. Le CH a beau reconstruire, mais il y a des limites.

Envoyer Mailloux à Laval semble être la solution idéale puisqu’il pourra apprendre à bien jouer défensivement. Et si le CH veut protéger David Reinbacher des fans en l’envoyant à Kloten, il peut se dire la même chose de Mailloux par rapport aux fans du CH.

Ce qui est bon pour pitou est bon pour minou?

Si le défenseur ne prend pas l’approche « Justin Barron » de 2022 et se dit qu’il n’est pas honteux d’aller chercher du millage en bas (ce qui est la réalité), Mailloux pourrait vraiment progresser.

Et après, celui qui a officieusement le OK de Gary Bettman pour jouer dans la LNH pourrait devenir le défenseur dont le CH a besoin. Parce que si ça arrive, ce sera quelque chose.

Mais est-ce que le CH pourrait aussi l’envoyer en bas pour le « casser » un brin?

Je pense que Logan Mailloux a un certain problème d’estime de soi. – Un recruteur du merveilleux monde du hockey

Cette phrase-là, elle vient d’Alexandre Gascon, du podcast Tellement Hockey, de Radio-Canada. Il a rappelé avoir parlé avec un recruteur l’an passé concernant le premier choix du Canadien de 2021 et c’était l’interprétation du scout en question.

Et ce n’est pas faux : Mailloux a très confiance en lui. Très.

Oui, ça prend de la confiance en soi pour jouer au hockey, mais le fait de jouer chez les pros pourrait l’aider à comprendre qu’il y a une certaine façon de faire pour avoir de la glace, comme on dit dans le jargon, au prochain niveau.

Tout est une question de calibrage.

Comme j’aime mieux freiner un cheval que de pousser un étalon, j’aime la mentalité de Mailloux… mais ce n’est pas par hasard qu’il polarise, on s’entend. Mailloux vient avec ses défauts et ses qualités puisqu’il prend des gros risques avec la rondelle.

J’ai le sentiment qu’un bon début de saison (sur 200 pieds) à Laval aidera vraiment sa cause.

En rafale

– À suivre.

– Anthony Richard : le chandail des Bruins, c’est autre chose. [BPM Sports]

– Qu’en dites-vous?

– En effet.