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L’hypersexualité démystifiée

Des chercheurs ont joint leurs forces pour effectuer une étude qui démystifie le concept d’hypersexualité.

Une panoplie de chercheurs de toutes spécialités ont joint leurs forces afin de boucler une étude qui démystifierait une fois pour toutes le concept vague connu sous le nom d’« hypersexualité ».

L’étude s’est effectuée sur 207 patients âgés de 18 ans ou plus qui avaient recours à des soins en santé mentale, rapporte Santelog.com. Du nombre, 152 avaient consulté pour des problèmes de sexualité trop présente dans leur vie.

L’équipe de chercheurs, composée de psychiatres, psychologues, travailleurs sociaux (et autres thérapeutes), a alors tenté de s’entendre sur les notions de symptômes et de diagnostics dans le cas de l’hypersexualisation.

Les résultats de ce système de « jury » démontrent que ce n’est pas tous les patients qui étaient en problème réel. Du lot, 32 patients ont été gardés en observation, et seulement 29 (sur 207 au début) ont officiellement reçu un diagnostic de trouble d’hypersexualité.

Les symptômes « officiels » qui découlent de l’étude sont donc : fantasmes récurrents et intenses, violents, accompagnés de pulsions qui prennent trop de place dans la vie quotidienne, au point de nuire au développement social. Réagir au stress par des comportements sexuels est aussi du nombre.

Aussi, si une personne tente de maitriser ses pulsions et problèmes et qu’elle en est incapable, ou qu’elle a des comportements sexuels extrêmes sans aucune notion de danger ou de préjudice physique, elle est touchée.

Au final, les chercheurs préfèrent parler de « trouble de la personnalité » plutôt que de dépendance.