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Souffrir pour mieux guérir

La substance P, libérée par les nerfs en réponse à une douleur ou une blessure, jouerait un rôle dans la cicatrisation des tissus après une thrombose ou une crise cardiaque.

Selon une étude réalisée sur des souris et publiée dans la revue Circulation, les niveaux de substance P augmenteraient après un blocage temporaire de la circulation sanguine.

Ce phénomène inciterait la moelle osseuse à libérer des cellules qui réagissent à la substance P et qui favorisent la guérison des tissus. De plus, ces cellules aideraient à la reconstruction de vaisseaux sanguins.

Les chercheurs ont examiné, sur des humains, si les cellules de la moelle osseuse réagissaient de la même façon à la substance P, et si les niveaux de cette substance étaient plus élevés à la suite d’une crise cardiaque ainsi que si elles pouvaient contribuer à la guérison.

Les résultats confirment que la souffrance joue un rôle important dans le processus de cicatrisation et que de trop engourdir la douleur bloquerait en partie ses effets bénéfiques.

Selon les experts, l’idéal serait de produire un médicament qui amenuise la douleur sans freiner la production de substance P.