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Ecstasy : les effets nocifs chez les nourrissons

Une récente étude montre les effets de l’ecstasy chez les nourrissons.

La recherche a été menée par la Case Western Reserve University School of Medicine, en collaboration avec l’University of East London et la Swansea University au Royaumne-Uni. Elle montre, pour la première fois, les effets de l’ecstasy sur le développement fœtal et infantile.

Cette étude internationale, publiée dans Neurotoxicology and Teratology, démontre que la consommation d’ecstasy chez les femmes enceintes, qui est un stimulant et un hallucinogène, affecte la signalisation chimique qui détermine le sexe d’un bébé et contribue à des retards de développement.
 
Les chercheurs ont notamment décelé une prépondérance des naissances masculines chez les femmes qui ont utilisé l’ecstasy pendant leur grossesse.
 
L’ecstasy peut épuiser le niveau de sérotonine, un neurotransmetteur qui est important pour de nombreuses fonctions cérébrales, a expliqué l’un des chercheurs.
 
La sérotonine régit, entre autres, l’humeur, le sommeil et l’anxiété. Elle joue un double rôle d’hormone et de neuromédiateur du système nerveux central.
 
Au début du développement du fœtus, la sérotonine exerce un rôle vital dans la formation du cerveau. Si le niveau de la sérotonine est altéré, le bébé peut avoir des effets négatifs à long terme sur l’apprentissage et la mémoire.

L’étude a été financée par le National Institute on Drug Abuse. Les chercheurs espèrent obtenir des fonds supplémentaires pour poursuivre leurs recherches.