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Le siège d’appoint délaissé par les parents

De plus en plus, les lois changent et de nouvelles normes sont appliquées afin que les enfants soient mieux protégés sur la route et que des blessures soient évitées.

Depuis le 1er janvier, le gouvernement fédéral a adopté de nouvelles exigences au Canada. Ainsi, le pays est devenu le premier au monde à obliger l’utilisation de ceinture de sécurité à trois points d’ancrage pour mieux retenir les sièges d’auto pour enfant à la banquette, selon le journal Le Droit.

De plus, la limite de poids maximal admissible de l’occupant d’un siège d’auto pour enfants a augmenté, passant de 22 à 30 kilos. Cela signifie que bébé reste dorénavant plus longtemps dans son siège avant de s’asseoir dans un siège d’appoint.

À partir de 36 kilos (80 livres), l’enfant peut être retenu par une ceinture de sécurité conventionnelle.

Les futurs acheteurs de siège d’autos pour enfants devront tenir compte de ces nouvelles normes, tout comme les fabricants.

En ce qui concerne les sièges d’appoint, aux États-Unis, une étude menée par des experts de santé infantile à l’Hôpital universitaire du Michigan CS Mott Children a révélé que la plupart des parents déclarent que leurs enfants âgés de 4 à 8 ans utilisent un siège de sécurité dans la voiture familiale.

Cependant, 45 % des parents disent abandonner le siège en situation de covoiturage, faute d’espace dans les véhicules et en raison des difficultés de coordination et d’arrangements entre conducteurs.

Aux États-Unis, 70 % des parents disent utiliser le covoiturage, ce qui inquiète les chercheurs qui se fient aux réflexions des parents dans ces conditions.

La plupart des lois des États exigent que les enfants se retrouvent dans un siège d’appoint jusqu’à 8 ans. Quant à elles, les recommandations nationales encouragent l’utilisation de sièges d’appoint jusqu’à ce qu’un enfant atteigne 57 pouces, qui représentent la hauteur moyenne d’un enfant de 11 ans.