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Quand le langage est influencé par la testostérone…

Un taux élevé de testostérone dans le liquide amniotique expliquerait pourquoi les garçons développent, en général, leur langage moins rapidement que les fillettes.

De nouvelles recherches de scientifiques australiens, publiées dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry, révèlent que les garçons qui sont exposés à des niveaux élevés de testostérone avant la naissance sont de deux à trois fois plus susceptibles de connaître des retards dans le développement du langage par rapport aux filles.

Les chercheurs ont examiné la présence de testostérone dans le sang du cordon ombilical (liquide amniotique) lorsque vient le moment critique du développement des régions linguistiques du cerveau pendant la grossesse.

Les spécialistes estiment que 12 % des enfants rencontrent d’importants retards dans leur développement du langage, et ce sont souvent les garçons qui ont tendance à développer plus tard et à un rythme plus lent la parole.

L’équipe croit que cela peut être dû à l’exposition prénatale aux stéroïdes gonadiques comme la testostérone. Les foetus masculins sont connus pour avoir un taux de testostérone 10 fois plus élevé que les fœtus féminins.

Par contre, l’effet inverse a été découvert chez des nourrissons de sexe féminin, où de hauts niveaux de testostérone dans le sang du cordon ont été associés à une diminution du risque de retard de langage.