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Dans les coulisses

1500 matchs comme entraîneur : John Tortorella le souligne en critiquant les journalistes

John Tortorella est un entraîneur qui est bête comme ses deux pieds. Il n’est pas exactement du genre à s’enfarger dans les fleurs du tapis quand vient le temps de parler aux journalistes. Ou à ses joueurs. Ou à n’importe qui.

C’est un style de gestion qui plait à certaines personnes, comme Martin St-Louis, mais qui fait aussi en sorte qu’il s’est fait bien des ennemis au cours de sa longue carrière.

Mais qu’on le veuille ou pas, c’est quand même un style qui va lui permettre, vendredi, d’atteindre la marque des 1500 matchs comme entraîneur dans la LNH. Ce n’est pas rien.

En fait, seulement sept entraîneurs avant lui l’ont fait dans la LNH.

Évidemment, vous comprendrez que des questions à ce sujet lui ont été posées hier, question de prendre le pouls de l’entraîneur par rapport à ce plateau qui est important.

Et Tortorella étant Tortorella…

En réponse aux journalistes, l’entraîneur a répondu qu’il se foutait du nombre en tant que tel parce qu’il est seulement content de faire son travail… et il s’est par la suite fait plaisir en critiquant les journalistes.

Parce que Tortorella a beau dire qu’il est fier d’avoir eu la confiance de ses patrons, qu’il aime partager le vestiaire avec les gars et qu’il aime trouver des solutions aux problèmes sur la glace, mais on sait tous qu’il est à une niaiserie de nous faire oublier ses vraies réponses.

Et hier, c’est encore arrivé.

J’aime être dans le vestiaire avec les athlètes. Tout le reste, je ne suis pas capable de l’endurer. J’aime être dans le vestiaire et sur le banc avec les joueurs, mais je ne suis pas capable d’être avec vous [les journalistes] autres.

J’aimerais mieux être là-bas [dans le vestiaire] en ce moment. Est-ce qu’on peut arrêter ça [la disponibilité médiatique] là? – John Tortorella

Même s’il a dit de bons mots par rapport à ses joueurs, on retient encore, évidemment, les propos contre les journalistes. C’est une habitude, dans son cas, de parler contre les représentants de la presse.

Mais hier, contrairement à d’autres fois dans sa carrière, il n’avait aucune raison d’exploser de la sorte.

On ne peut pas lui reprocher son manque d’authenticité, mais on peut le trouver un peu rat, quand même. Après tout, pourquoi teinter un tel plateau avec des propos du genre?

Mais en même temps, si le gars se fout du plateau et des journalistes… ça ouvre la porte à ceci.

En rafale

– Les transactions sont permises à nouveau dans la LNH.

– Jour de photo pour le Canada.

– CMJ : deux matchs au menu.

– Ah oui?

– L’expert des espoirs de la MLB est un fan de Connor Bedard.