Jonathan Huberdeau : « Je pourrais passer 60 matchs sans point »

À quelques jours de Noël, j’ai pondu un texte sur le fait que Jonathan Huberdeau n’avait pas marqué depuis un mois. Pas besoin de vous dire que pour un gars qui gagne 10.5 M$ par année pendant encore plus de sept ans, c’est trop peu.

Huberdeau, pour une raison qu’on ignore, est au coeur d’une véritable léthargie. Il n’a pas marqué depuis le 20 novembre (parce que non, il n’a pas noirci la feuille de pointage depuis la semaine dernière), mais…

Mais encore pire : il n’a pas de passe depuis le 30 novembre. Il n’a aucun point depuis le début du mois de décembre.

Évidemment, en ce moment, ça doit être horrible pour lui. Sur le plan humain, de voir un joueur ne pas être en mesure de faire son travail comme ça, il est clair que c’est difficile.

Mais qu’à cela ne tienne, il doit finir par trouver le fond du filet. Ou au moins, il doit trouver une façon d’obtenir une passe.

Et ça, le principal intéressé le sait. Le Québécois, en entrevue récemment, a préféré rire de la situation devant les médias plutôt que de pogner les nerfs et tout casser publiquement.

Il a choisi de tourner ça en blague en disant que rendu là, de la façon dont les choses évoluent pour lui, il pourrait se rendre à 60 matchs de suite sans obtenir le moindre point.

 

Afficher cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par RDS (@rds)

Évidemment, il l’a dit en blague. Ceci dit…

Il faut aussi se rappeler que dans chaque blague, il y a un fond de vérité. Et en ce moment, je pense qu’il y a vraiment une partie de lui qui pense qu’il ne sera jamais capable de retrouver le fond du filet ou d’obtenir une passe.

Après tout, s’il sent qu’il fait tout ce qu’il peut et que ce n’est quand même pas suffisant, il est clair qu’il va penser qu’il est brisé.

Ça nous rappelle un peu la séquence sans aucun but de Josh Anderson. Rappelons que depuis qu’il a marqué (contre un gardien), il a cinq buts en autant de joutes et il n’est plus arrêtable. C’est ce que ça va prendre à Huberdeau : un but… ou une passe.

En rafale

– Incroyable.

– Les Angels ne méritent pas de gagner. Mais Mike Trout, lui, mérite un bon club.

– Il roule à plein régime.

– L’émotion était au rendez-vous.

– Un nom à retenir.