Le Dr Christropher Rogers, qui a réalisé l’autopsie sur le corps du chanteur de 50 ans, affirme que les circonstances de la mort de Jackson ne soutiennent pas la théorie mise de l’avant par la défense du Dr Conrad Murray, selon laquelle l’artiste se serait injecté lui-même une dose mortelle du puissant sédatif, rapporte ThisisLondon.
Durant son témoignage devant la cour de Los Angeles, le Dr Rogers a illustré ses propos à l’aise d’une image-choc du corps inerte de Jackson sur la table d’examen.
Il a également déclaré : « Les circonstances, de mon point de vue, ne soutiennent pas la théorie voulant qu’il se soit lui-même administré le Propofol. Pour que M. Jackson se soit administré le Propofol lui-même, il faudrait présumer qu’il s’est réveillé, et même s’il était sous l’influence du Propofol et d’autres sédatifs, qu’il ait réussi à s’administrer du Propofol lui-même. Et ensuite, il cesse de respirer et tout cela se produit en l’espace de deux minutes. Pour moi, ce scénario ne semble pas raisonnable. »
Le Dr Rogers croit plutôt que pour garder Michael Jackson endormi, le Dr Murray a pu lui donner une petite dose toutes les heures.
Rappelons que le Dr Conrad Murray a plaidé non coupable aux accusations d’homicide involontaire qui pèsent contre lui. Ses avocats s’apprêteraient à faire témoigner un expert en Propofol.