Pour Café de Flore, Jean-Vallée cherchait un musicien, un chanteur ou un DJ. Kevin Parent faisait partie de sa liste, mais il n’y croyait pas vraiment, tout comme les gens ont été surpris lors de l’annonce de la distribution du film.
« C’était lui. Kevin, c’est un naturel, c’est brut, c’est un sex-appeal à l’état pur, un charisme et une photogénie. C’est un être sensible qui a eu l’intelligence et le courage de relever le défi de jouer au cinéma, même s’il n’avait jamais fait ça de sa vie. On n’avait pas particulièrement pensé à lui, il faisait juste partie de notre liste. Il avait envie de le faire, il a relevé le défi et il montre que le cinéma n’appartient pas seulement aux acteurs de formation, mais aussi aux gens désireux de le faire, qui ont de la gueule, du chien et qui ont envie de rêver », confiait le réalisateur à BUM Interactif.
C’est une simple musique intitulée Café de Flore qui a inspiré Jean-Marc Vallée pour écrire cette histoire. « Je me suis mis à l’écouter en boucle. C’est surtout la mélodie à l’accordéon qui me touchait, ça me rappelait Paris. J’ai alors commencé à avoir des images en tête et à imaginer une histoire. Je ne voulais pas faire un film d’amour simple et ordinaire, ça prenait un peu de folie. C’est pour ça aussi le cinéma, pour sortir de la réalité et oser. »
Pour le moment, impossible de savoir quel sera le prochain projet du réalisateur, lui qui a autant d’offres québécoises que françaises et américaines maintenant.
Café de Flore sort en salles aujourd’hui, le 23 septembre.