Catégories
Uncategorized

Le milieu social de l’enfant affecte son niveau d’activité physique

Il est prouvé que les enfants provenant de milieux défavorisés font moins d’exercices que les autres jeunes.

Selon Medical News Today, une nouvelle étude a vu le jour dans l’édition de juin du Research Quarterly for Exercice and Sport. La recherche portait sur l’influence du milieu social versus l’implication des jeunes dans diverses activités physiques.
 
L’étude a été menée de 2005 à 2011 par le docteur Jeffrey Martin, aussi professeur en kinésiologie, santé et sports au Collège d’éducation de l’Université Wayne. Les résultats démontrent clairement l’écart d’activité physique entre les enfants défavorisés et ceux mieux nantis.
 
Les facteurs extérieurs influençant l’implication sont en outre le soutien des camarades de classe et la confiance, en plus du rôle joué par le professeur d’éducation physique. Aussi, les filles provenant de milieux défavorisés sont encore moins actives que les garçons.
 
L’élément déterminant est le soutien reçu par ces enfants, qui augmente leur confiance en leurs propres habiletés et les pousse vers les autres jeunes. Comme les familles de milieux défavorisés inscrivent très peu leurs enfants à divers sports ou activités, le rôle en milieu scolaire prend la plus grande part d’influence positive.
 
« Nous espérons que nos résultats s’ajoutent à un corpus de connaissances qui attire l’attention sur l’état de santé des enfants défavorisés et, finalement, pourrait influer sur l’opinion publique et politique », explique Martin dans son rapport.