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Augmentation du risque de trouble de déficit d’attention chez les nouveau-nés prématurés

Même à 36 semaines de grossesse, le nouveau-né a des chances plus élevées de se voir prescrire de la médication pour le trouble de déficit d’attention.

Une étude de longue haleine menée à l’Institut Karolinska en Suède, sous la tutelle du Dr Anders Hjern, rapporte de nouvelles informations quant à l’apparition du trouble de déficit d’attention (TDA).

Les nouveau-nés prématurés seraient plus à risque de développer les symptômes, et ce, dans une proportion significative.
 
Medical News Today rapporte que même à 36 ou 37 semaines de grossesse, les risques sont plus élevés de 20 % par rapport à une grossesse menée à terme. Les résultats les plus probants se situent néanmoins chez les nouveau-nés ayant vu le jour entre la 23e et 28e semaine de grossesse, dont 15 sur 1000 prennent de la médication dès l’âge scolaire. Les probabilités s’accroissent considérablement pour les bébés prématurés qui ont survécu à l’unité néonatale de soins intensifs.
 
Les variables considérées dans cette étude sont entre autres l’historique familial (génétique), le statut de fumeuse pendant la grossesse, les facteurs périnataux ainsi que les facteurs socioéconomiques.

Les données ont été relevées auprès de plus d’un million d’enfants âgés de 6 à 19 ans. Parmi eux, plus de 7 500 ont reçu de la médication reliée au trouble de déficit d’attention.