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Un enfant en santé ne guérit pas automatiquement une fausse couche

La blessure psychologique d’une fausse couche n’est pas effacée de visu par un accouchement réussi.

Le triste souvenir d’une fausse couche que vivent certaines mamans n’est pas nécessairement effacé par l’arrivée d’un nouveau-né, selon une étude menée par la Avon Longitudinal Study of Parents and Children publiée par le British Journal of Psychiatry en Angleterre.

Sur 13 000 femmes britanniques, l’étude a remarqué que pour 2 800 d’entres elles ayant eu une fausse couche ou un bébé mort à l’accouchement, la naissance subséquente d’un enfant en santé ne les a pas empêchées de traîner avec elles des symptômes de dépression ou d’anxiété, au contraire.

Ces symptômes seraient en effet demeurés jusqu’à trois ans après la naissance de cet enfant en santé.

La professeure Jean Golding de l’Avon Longitudinal Study of Parents and Children a déclaré : « L’étude est importante pour les familles des femmes qui ont perdu un enfant, parce que trop souvent, on assume à tort qu’elles se remettent de cet incident rapidement, alors qu’il est clairement démontré que ce n’est pas du tout le cas. »

Toujours selon l’étude, de 50 à 80 % des femmes qui perdent un enfant tombent de nouveau enceintes.