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La progestérone retarde l’accouchement

Des protéines jouent un grand rôle dans le traitement à la progestérone pour prévenir les accouchements prématurés et le déclenchement du travail en général.

On vient d’expliquer en quoi la progestérone peut retarder un accouchement. Des chercheurs de l’École de médecine de l’Université de Tufts viennent de présenter leurs résultats lors d’un colloque annuel, selon EurekAlert!.

Si les traitements actuels à base de progestérone sont efficaces pour prévenir les accouchements prématurés, c’est en grande partie grâce à trois protéines qu’ils contiennent, soit la XIAP, la BID et la Bcl-2.

Ces dernières sont reconnues pour bloquer l’apoptose, c’est-à-dire la mort programmée des cellules présentes dans les membranes fœtales.

Ainsi, si ces membranes sont plus épaisses et plus résistantes, elles auront moins tendance à rompre, ce qui provoquerait un accouchement prématuré.

La recherche en question permet donc de jeter les bases pour mieux comprendre le déclenchement du travail et connaître les aboutissants de la rupture des membranes fœtales ainsi que le rôle de progestérone.

Il y a donc beaucoup d’espoir quant à ce traitement. Rappelons que les naissances prématurées sont un phénomène encore trop fréquent. Aux États-Unis seulement, on en compte un demi-million chaque année. Une naissance avant la 37e semaine entraîne inévitablement des problèmes de santé.