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Pour mieux détecter la dépression post-partum

Les pédiatres pourraient faire la différence dans la détection de la dépression après l’accouchement.

L’Académie américaine de pédiatrie (APP) a annoncé que les pédiatres influeraient beaucoup sur la qualité de vie des enfants en détectant la dépression chez la mère.

Le seul fait de demander à la mère, lors de la visite pour son enfant, si elle vit des épisodes de tristesse, de découragement et si elle fait des activités serait une bonne piste.

Le taux de dépression post-partum est évalué entre 5 et 25 %. Celui de dépression majeure durant la première année de vie de l’enfant est pour sa part estimé entre 1 et 6,8 %.

Un comité américain s’est donc penché sur le sujet et il a fait paraître ses données dans la revue Pediatrics.

Nous apprenons ainsi que chaque année aux États-Unis, 400 000 enfants commencent leur vie auprès d’une mère dépressive. Cela peut entraîner des négligences, l’arrêt de l’allaitement, des dysfonctions familiales et des soins médicaux inadéquats.

Par ailleurs, le syndrome du post-partum, qui affecte 80 % des femmes, devrait être détecté rapidement. Habituellement, les symptômes sont des crises de larmes, de l’anxiété et des sautes d’humeur.

Écouter la nouvelle maman et l’aider à démystifier ce qu’il lui arrive suffisent généralement à régler ce type de dépression mineure.