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Les Québécois sont les moins sévères avec leurs enfants

Il est faut de croire que plus on est sévère et moins on sera proche de ses enfants, selon un sondage.

Un sondage effectué auprès de 522 Québécois francophones, 336 Français et 398 Italiens âgés de 11 à 19 ans révèle que les Québécois sont les moins sévères avec leur progéniture.
 
Selon le Journal of Adolescence, les jeunes devaient expliquer leurs liens parentaux selon différentes affirmations : « Je peux compter sur ma mère en cas de besoin », « Mon père semble froid, émotivement, à mon égard », « Ma mère prend le temps de me parler privément », « Ma mère m’impose des corvées », etc.
 
Ainsi, on apprend que l’éducation canadienne laisse place à l’autonomie et aux négociations, alors qu’en Europe, surtout en Italie, elle impose plus d’obligations et un respect de l’autorité.
 
Les parents québécois ont été déclarés comme les moins sévères et les plus tolérants. Dans les trois pays, les mères démontrent autant d’affection, mais du côté des pères, les Français se font plus distants avec leurs adolescents.
 
« La perception de l’autorité exercée par les parents diffère grandement entre les Italiens et les Canadiens. Ce sont les mères et les pères italiens qui sont perçus comme appliquant les pratiques les plus contraignantes », dit Michel Claes, auteur et professeur en psychologie à l’Université de Montréal.
 
On a comparé ces trois pays en raison du fait qu’ils ont tous les trois des origines latines, une tradition catholique et qu’ils sont très industrialisés.