Le professeur Andreas Wollstein et son équipe de l’Université Erasmus aux Pays-Bas ont identifié trois nouvelles composantes génétiques qui contribuent à la variation des couleurs des yeux des humains.
Il s’agit des locus LYST, 17q25.3 et TTC3/DSCR9. Le premier était déjà connu pour la couleur chez les souris et le bœuf, mais c’est la première fois que les deux autres sont liés à la pigmentation oculaire.
Cette découverte permet une meilleure compréhension de la base génétique de la couleur de nos yeux. Il existe ainsi plus de variations qu’on le croyait au départ. De plus, cela pourrait être utile dans d’éventuelles enquêtes criminelles.
À partir du matériel génétique découvert sur les lieux d’un crime, il serait possible de déterminer l’apparence des yeux d’une personne. Cela permettrait de meilleures identifications, notamment en ce qui concerne les suspects potentiels.