Catégories
Uncategorized

La détresse des cancéreux doit être dépistée rapidement

Bien des personnes atteintes de cancer ou leurs aidants proches ne sont pas aidés adéquatement dans leur épreuve.

Selon Lise Filion, chercheuse en oncologie psychosociale, les médecins devraient faire un suivi plus précis de la détresse des personnes atteintes de cancer et des personnes qui les aident. Ce dépistage devrait se faire plus rapidement afin de ne pas alourdir le fardeau qu’elles vivent.
 
Selon ce que Mme Fillion a affirmé durant la Conférence nationale pour vaincre le cancer qui s’est tenue à Montréal, l’état psychologique devrait être mesuré comme le sont le pouls, la pression et les autres signes de santé.
 
« Même si on survit au cancer aujourd’hui, l’annonce de cette maladie a une connotation de mort et ça ébranle plusieurs dimensions de l’être humain sur les plans émotionnel, physique, psychologique et social. D’où l’importance de considérer tous les problèmes non médicaux qu’une personne peut vivre au début – et même plusieurs fois en cours de traitement – afin de faciliter son adaptation à la complexité de la trajectoire de soins en oncologie. »
 
Parmi les signes qui peuvent être notés, on parle de tristesse, de peur, de désespoir et parfois même de dépression, d’angoisse et de panique. Tous des éléments qui entravent le bon fonctionnement des traitements.
 
De plus, si une personne a besoin d’aide, elle doit en parler aux professionnels qui s’occupent de son dossier afin d’être dirigée vers les bonnes ressources.