L’industrie automobile américaine a besoin de renouvellement. Depuis l’exemple de Tesla, le gouvernement l’a bien compris et s’est engagé dans le virage vert en finançant les constructeurs pour leurs projets écologiques.
Parmi ceux-ci, il en est un que l’on suit depuis un moment en croisant les doigts pour qu’enfin il aboutisse : Fisker.
La marque californienne vient de faire un pas de plus vers la réussite en annonçant lundi que le ministère américain de l’Énergie finalisait un prêt de 528,7 millions de dollars afin de soutenir son développement.
L’argent permettra, dans un premier temps, de terminer l’ingénierie des processus de fabrication, puis de finaliser l’achat et le réoutillage de l’ancienne usine GM de Wilmington, dans le Delaware.
C’est en effet là-bas que sera produite la gamme NINA de voitures plus abordables, véritable fer de lance du plan de Fisker.
Si la Karma doit arriver en concessions d’ici la fin de l’année, c’est bien le projet NINA qui doit soutenir le développement de la marque. Et Fisker ne manque pas d’ambition puisqu’il vise 115 000 unités par an en 2015.
La gamme NINA, comme la Karma, sera basée sur un système d’hybride en série rechargeable. Fisker annonce une autonomie en tout électrique de 64 à 80 kilomètres, puis de 480 km une fois le moteur thermique enclenché afin de recharger les batteries.
