Les femmes enceintes exposées aux polluants atmosphériques (trafic routier, chauffage, etc.) pourraient voir le développement de leur bébé en être affecté.
Selon une étude de l’Inserm publiée dans l’Environmental Healt Perspectives, la pollution atmosphérique nuit au fœtus, et ce, dès le deuxième trimestre de grossesse. Cela donnerait des baisses de poids pour les bébés à leur naissance et toucherait leur périmètre crânien.
Pour l’étude, des chercheurs ont suivi 280 femmes enceintes jusqu’à la naissance de leur enfant. Dès le milieu de leur grossesse, elles ont porté un dispositif pour mesurer le niveau de benzène de l’air ambiant. Cela a donné comme résultats que la pollution affecterait les fœtus.
Toutefois, les scientifiques ne connaissent pas encore le mécanisme qui fait que le développement des bébés est perturbé à cause de la pollution. D’autres recherches seront nécessaires. Pour le moment, on émet l’hypothèse que cela perturbe les fonctions cardiovasculaires de la future maman, ce qui limiterait les échanges entre la mère et le bébé.