Une recherche publiée dans la revue médicale Nature fait la lumière sur la chimiothérapie à base de platine qui semble parfois inefficace chez certaines patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire.
En effet, si les tumeurs à l’ovaire répondent initialement très bien à la chimiothérapie à base de platine, 70 à 80 % des sujets traités finissent par développer une résistance à cette médication selon des chercheurs du Centre de recherche sur le cancer Fred Hutchinson, à Seattle (Washington).
Il semble que ce soit des mutations secondaires du gène BRCA2 qui expliquent cette résistance.
Selon les chercheurs, ce phénomène pourrait sans doute s’appliquer à d’autres types de cancers et permettrait de trouver des moyens de redonner à des tumeurs leur sensibilité à la chimiothérapie.