Une baisse des frais de l’État par le financement des traitements d’infertilité s’explique ainsi : à cause du coût élevé des traitements, les couples choisissent l’implantation de plusieurs embryons à la dernière étape de leur processus, ce qui engendre une grossesse multiple pour un couple sur trois pour qui le traitement fonctionne.
Les naissances multiples entraînent à elles seules un bon pourcentage des frais de pédiatrie et de néonatalogie, frais payés par l’État.
Donc, en subventionnant les traitements d’infertilité tout en limitant le nombre d’embryons implantés, les grossesses multiples sont diminuées, et les frais qui s’y rattachent aussi, selon Beverly Hanck, directrice de l’Association canadienne de sensibilisation à l’infertilité.