L’Adisq veut ainsi dissuader les revendeurs et de démanteler les réseaux de distribution.
Pour le président de l’ADisq, Yves François Blanchet, l’opération est importante : « Nous envoyons un message clair aux revendeurs. Copier un disque et le vendre est illégal. En tant qu’association responsable de protéger la chanson québécoise, nous ne pouvons fermer les yeux sur une telle pratique qui nuit gravement au milieu de la musique, du créateur au détaillant. »
L’association désire ne pas en rester là. Elle désire obtenir des tribunaux une ordonnance lui permettant d’effectuer des saisies dans l’un ou l’autre des 350 marchés aux puces du Québec tout au long de la prochaine année.
Selon l’Adisq, un CD sur trois vendus dans le monde en 2004 était un disque pirate. La valeur des ventes de copies piratées de disques a atteint 4,6 milliards de dollars US. Ceci exclut la valeur du téléchargement illégal sur Internet.