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Dans les coulisses

Cole Caufield se doit de mieux répondre aux questions (soft) des journalistes

Les Red Wings disputeront deux matchs significatifs au cours des 36 prochaines heures. De quoi rendre jaloux Kent Hughes et la direction du Canadien…

Les deux matchs Canadiens – Red Wings détermineront deux choses bien différentes pour les deux équipes :

1. Si les Wings participeront aux séries. Ils devraient être motivés à fond face aux Habs. #CourseAuxSéries

(Crédit: NHL.com)

2. Quels seront les pourcentages du CH dans le boulier de la loterie. Et à quel rang le club montréalais parlera lors des rondes subséquentes.

Le partisan du Canadien aura quand même plusieurs petites choses à observer lors des deux derniers matchs de son équipe avant plusieurs mois.

Est-ce que Lane Hutson est (déjà) de calibre LNH ?

Est-ce que Nick Suzuki parviendra à récolter 80 points cette saison ? Et Slaf, en obtiendra-t-il 50 ?

Est-ce que Cole Caufield saura atteindre le plateau des 30 buts, lui qui a inscrit ses 26e et 27e de la saison samedi soir à Ottawa, un sommet personnel pour lui dans la LNH ?

Est-ce que Kirby Dach va disputer l’un des deux derniers matchs ? Il s’entraîne avec un gilet régulier depuis quelque temps déjà, mais son médecin avait été clair avant de l’opérer : tu ne dois pas rejouer en 2023-24.

Et – même si peu de gens en parlent – est-ce que Mike Matheson obtiendra trois autres points lors des deux dernières parties de l’équipe ? Si oui, ça lui fera 65 points, soit le plus haut total pour un défenseur de l’équipe depuis Chris Chelios en 1988-89 ! Quand même !

Ça va, Cole ?
L’article le plus lu hier sur le site a été celui où mon collègue Michaël Petit a défendu Cole Caufield d’avoir répondu bêtement à un journaliste lors de son point de presse d’après-match samedi.

Vous ne savez pas de quoi je parle ? Samedi, après avoir inscrit deux buts – et après avoir échappé la rondelle en tirs de barrage -, Cole Caufield n’était clairement pas de bonne humeur dans le vestiaire de l’équipe. Lorsqu’un journaliste – qui semble être Dave Lévesque du Journal de Montréal – lui a demandé si ça commençait à lui jouer dans la tête de perdre (beaucoup) contre les Sénateurs.

La réponse de Cole : « C’est génial ! »

Le pire, c’est que le journaliste en question ne faisait même pas référence aux huit défaites de suite face aux Sens (depuis 2022), mais seulement aux deux derniers revers de l’équipe. #Soft

À tous ceux et celles qui s’insurgent de la question posée par le journaliste dans le vestiaire du CH (que je vous aime comme Michaël ou pas comme ******) : guys, il est où le problème de demander à un joueur si ça commence à lui jouer dans la tête de toujours perdre contre la même équipe… qui plus est, est un rival de division ?

Je ne vous comprends pas.

Le but d’un journaliste est de poser des questions. Pas de flatter les gars 100 % du temps après une défaite lors d’une saison perdue.

Pour récolter du bon contenu, il faut être capable de poser les bonnes questions. Les vraies questions.

Quand je reçois un invité au podcast Stanley25, je m’efforce de trouver les bonnes/vraies questions… celles qui vont nous donner de bonnes/vraies réponses. C’était la même chose lorsque je recevais des invités en ondes à BPM Sports…

Sérieux, les points de presse d’après-match sont devenus plates et inutiles. Tout le monde joue un rôle comme si on était dans une pièce de théâtre d’été poche à Port-Cartier et tout le monde est OK avec les réponses vides trop souvent données par les athlètes et les entraîneurs.

Pis quand un journaliste ose parfois poser une vraie question, d’autres membres des médias prétendent que ce dernier n’aurait jamais dû aller là ? Voyons donc… c’est quoi cette revendication à l’autocensure là ?

Cr*ss, on n’a pas demandé à Cole Caufield s’il y avait un lien entre le fait que PERSONNE ne l’ait vu dans les bars depuis deux, trois semaines et le fait qu’il ait inscrit sept buts à ses sept derniers matchs.

On ne lui a pas demandé si le fait de se tenir plus tranquille – parce qu’il l’est depuis quelque temps – lui permettait d’être meilleur sur la patinoire dans la meilleure ligue au monde Ça aurait été de bonnes questions, mais là, j’aurais tout de même compris la colère de certains.

Pas quand on lui demande si ça commence à jouer dans la tête des gars de toujours l’échapper contre les Sénateurs !

Renaud Lavoie et Anthony Desaulniers ont défendu Cole Caufield ce matin sur les ondes de BPM Sports, refusant de critiquer Tortorella Caufield d’avoir répondu bêtement aux questions des journalistes. On s’insurge lorsque Torts ne répond pas aux questions des journalistes, mais pas quand c’est Cole Caufield ?

Guys, le journaliste est par définition l’intermédiaire entre le partisan et ses athlètes favoris. Il est sur le terrain pour poser de bonnes questions, fouiller et rapporter de l’info qui intéresse les citoyens/partisans. Répondre sèchement à un journaliste, c’est répondre indirectement sèchement aux partisans.

Vous savez quoi ? Caufield était fort probablement frustré d’avoir perdu échappé la rondelle en fusillade – il a fait les highlights partout ce weekend – et il a laissé parler ses émotions négatives lors de son scrum d’après-rencontre. Ce n’est pas la fin du monde, mais ce n’est pas cool non plus. Et on n’a pas à crucifier aucun journaliste pour la question qui a été posée à Caufield !

Un collègue m’a mentionné ce matin que Caufield, qui a du caractère (ce qui est une bonne chose à la base), était probablement fâché contre les médias de Montréal qui ont osé parler de sa vie en-dehors de la patinoire.

First, il ne doit pas mélanger Dave Lévesque et Jean Trudel, hehe ! Et ton caractère, tu es mieux de l’utiliser contre tes adversaires sur la glace que contre un journaliste dans le vestiaire…

Second, si Renaud Lavoie, Maxime Lalonde et Gilbert Delorme amènent ce sujet délicat là en ondes le matin – peu importe sous quel angle -, ce n’est pas non plus de la faute des blogues et des podcasts indépendants. C’est un choix éditorial de la part d’un média mainstream, that’s it.

Tu as beau te défendre en disant que tu es sorti publiquement pour dire que c’était de la m*rde, les rumeurs voulant que Cole Caufield ait un condo au centre-ville ou encore qu’il se tienne au Marcus et au Moretti; tu es quand même en train d’amener ces rumeurs-là dans les médias mainstreams. Et non, ce n’est pas de la m*rde, by the way, mais je m’écarte…

Tout’ est toujours dans tout’.

Je reviens à l’item important de ce texte, à mon avis : Selon plusieurs personnes, Cole Caufield mène une vie plus rangée depuis quelque temps – le CH lui-a-t-il parlé ? – et il est beaucoup plus productif sur la patinoire. Y a-t-il une corrélation à faire entre les deux ? Ou est-ce un simple hasard ?

Bonne question !

Sinon, est-ce que c’est l’absence de pression d’une fin de saison qui ne veut rien dire qui a redonné des ailes au petit Cole ?

Cole Caufield veut performer – il l’a prouvé avec sa réponse courte samedi soir – et il le fait présentement. J’espère juste que quelqu’un chez le Canadien va s’asseoir avec CC22 et s’assurer que ce qu’il fait de bien présentement, il va continuer de le faire l’an prochain. Peu importe ce que c’est, ça fonctionne.