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Dans les coulisses

Source : Nick Suzuki serait amplement capable de faire une entrevue en français

Logan Mailloux a démontré de belles choses lors du 82e et dernier match de la saison des Canadiens. Il a été pas mal bon dans tout, sans pour autant exceller dans rien. Ça, on appelle ça un jack of all trades… et un master of none.

Il patine bien, il voit bien le jeu, il possède un bon tir, il ne s’est pas vraiment fait prendre défensivement, il frappe… mais si je vous demandais de me nommer la qualité première du jeu de Mailloux, qu’est-ce que vous me diriez ?

Qui est le vrai Logan Mailloux ?
Pendant qu’Alex Burrows voit du Shea Weber en Mailloux, Simon « Snake » Boisvert ne le voit que comme un éventuel sixième défenseur dans la LNH, lui.

À noter que j’ai la même évaluation que le Snake… mais en ce qui concerne Justin Barron, pas Logan Mailloux. #Hehe

J’ai quand même été (agréablement) surpris que l’on n’entende pas vraiment parler du « passé » de Mailloux cette semaine. Tant mieux, puisque ça signifie qu’il y a encore de la place pour le pardon et la rédemption dans notre société de plus en plus moralisatrice et « parfaite ».

On a surtout parlé des aptitudes de Mailloux sur la patinoire… et de sa capacité à parler en français. À parler le québécois, même !

Plusieurs médias ont fait un coup de circuit statistique en reprenant la courte entrevue que Mailloux a donnée en français lors du premier entracte mardi. On a décidé de ne pas écrire d’article sur le fait que Mailloux parlait français, chez DLC… parce qu’il avait fait la même chose au début du mois de septembre 2023, à la fin du même mois, en janvier dernier et au mois de mars.

Ça pogne au Québec, un joueur des Canadiens anglophone qui parle français !

Plusieurs joueurs ont pris quelques cours de français au cours de la saison, gracieuseté de Chantal Machabée. Belle initiative !

Cependant, on ne les a pas vraiment entendus parler en français en public, sauf peut-être pour un petit « merci tout le monde » à la fin d’une entrevue. Dommage…

On m’a confié il y a quelques jours que Nick Suzuki était vraiment fluide en français ; que l’entendre parler dans la langue de Molière était impressionnant.

Pourquoi ne parle-t-il jamais en français lors de ses points de presse alors ? Pourquoi n’accorde-t-il jamais d’entrevues en français ? On me dit qu’il est gêné et qu’il aurait peur de faire une gaffe.

Non, Suzuki n’est pas le plus à l’aise avec un micro – son speech d’après-match au centre de la glace a été court mardi soir -, mais il n’y aurait que du positif à sortir d’une entrevue en français donnée par le capitaine anglophone du CH. Personne n’oserait critiquer l’effort.

Ça plairait aux fans, à Réjean Tremblay, au P.Q. et à PSPP ! Bref, ça aurait l’effet inverse des chandails portés par les joueurs des Voltigeurs…

Bob Gainey n’a jamais été critiqué pour avoir mis un peu d’anglais dans son français. On a toujours reconnu l’effort.

Saku Koivu et Carey Price étaient semble-t-il capable de tenir une conversation (de base) en français, surtout Koivu. Mais ils ne parlaient jamais français en public.

Je crois que Nick Suzuki doit saisir l’opportunité qui se présente à lui et oser répondre à quelques questions en français en septembre (posées par le ou la journaliste de son choix). L’effort du capitaine serait applaudi par plusieurs et sa cote de popularité/appréciation partisane ne ferait qu’augmenter.

C’est cool de se faire dire que le français de Nick Suzuki est bon… mais ce serait encore plus cool de l’entendre parler français, point !

En rafale

– 8 à 12 semaines d’absence pour Matias Coccaro. Et des raisons d’être inquiet quant à la blessure de Josef Martinez…

Coccaro, Martinez, Vilsaint, Opoku… le CF Montréal devra donc compter sur Sunusi et Toye pour la mettre dedans. Au moins, Vilsaint est à quelques jours de revenir et Opoku, à quelques semaines…

Congrats les gars ! Super projet ! Super podcast !

– Est-ce que David Perron va quitter le Michigan ?

– À ne pas manquer de midi à 15h.

– Les joueurs des Coyotes vont visiter Salt Lake City la semaine prochaine.

– Bonne réflexion.

– Un nom à surveiller à Toronto.