Catégories
Dans les coulisses

Il y a des risques qui viennent avec la sélection d’un Américain de la NCAA

Le repêchage n’est pas une science exacte.

Il y a des risques qui se rattachent à (presque) tous les choix parce que les clubs ne savent pas si l’espoir sélectionné sera capable de briller dans la LNH un jour.

On s’entend toutefois qu’il y a eu quelques cas spéciaux dans les 20 dernières années (Sidney Crosby et Connor McDavid, par exemple), mais bon. C’est quand même la réalité des choses, parce qu’il y a trop de facteurs qui entrent en jeu au final.

Mais dans les dernières années, on voit aussi qu’il y a un risque qui existe quant à la sélection d’un Américain qui évolue (ou qui est sur le point d’évoluer) dans la NCAA. Surtout pour les « petits » marchés au Canada.

Pourquoi?

Parce que les joueurs ont le droit de forcer une transaction, ou de rester à l’université jusqu’à temps d’avoir le droit de tester le marché des agents libres.

Kevin Hayes, Adam Fox, Cutter Gauthier, Blake Wheeler, Jimmy Vesey, (Rutger McGoarty?)…

La liste est quand même longue :

(OBOXADSQ || []).push({« cmd »: « addBanner »});

C’est comme s’ils avaient « le droit » de décider de leur sort, dans le fond.

L’exemple d’Adam Fox est pas pire.

Le défenseur a été sélectionné en 3e ronde (2016) par les Flames et il a demandé une transaction parce qu’il ne voulait pas jouer à Calgary. Les Flames ont donc exaucé son souhait en l’envoyant en Caroline… Mais rendu là-bas, il a dit aux Hurricanes qu’il ne voulait pas jouer pour eux non plus.

Lui, il voulait évoluer pour les Rangers dans la Grosse Pomme et c’est ce qui est finalement arrivé.

Fox, qui a gagné le trophée Norris en 20-21, est maintenant établi comme l’un des meilleurs défenseurs de la Ligue nationale… Et les Flames ont perdu un choix parce qu’il ne voulait rien savoir de l’organisation et du « petit » marché à Calgary.

Évidemment, ce ne sont pas tous les joueurs de la NCAA qui font pareil.

Mais à quelques jours du prochain repêchage, le constat est tout de même intéressant à établir parce que c’est une réalité qui existe quand même.

En rafale

– Euh… Pardon?

– Bonne idée!

– Incroyable.

– L’aura-t-il?

– Deux matchs aujourd’hui à l’Euro :