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Dans les coulisses

Le propriétaire des Coyotes abandonne : il ne va pas réactiver le club

Dans les derniers jours, on a appris que le propriétaire des Coyotes de l’Arizona, Alex Meruelo, n’allait pas pouvoir miser sur le fameux enchère pour lui permettre de s’acheter un terrain dans le but de se construire un aréna.

L’enchère n’a plus lieu (à quelques jours d’avis) et le proprio du club est fâché parce que cela lui coupe l’herbe sous le pied.

Mais voilà que le journaliste Craig Morgan (GOPHNX) nous apprend que pour Alex Meruelo, c’est le dernier clou dans le cercueil de la franchise du désert. Il ne cherchera plus à réactiver sa franchise et le staff des Coyotes aurait été mis au courant.

Ce qu’il faut savoir, c’est que les Coyotes n’ont pas officiellement déménagé à Salt Lake City. Le Utah HC est une franchise d’expansion qui a acheté les actifs des Coyotes, une organisation inactive pour le moment.

Le deal, c’était que M. Meruelo avait cinq ans pour construire un aréna et obtenir une «franchise d’expansion» avec le milliard de dollars reçu par Ryan Smith, le proprio de l’Utah.

Il n’aura visiblement pas le temps d’en reconstruire un autre d’ici 2029. Il avait cinq ans pour le faire, mais en deux mois, c’est (déjà) fini.

Il avait gardé l’histoire de sa franchise des Jets/Coyotes en Arizona, mais visiblement, la fin de l’histoire des Coyotes aura lieu en 2024. On peut donc assumer que l’entente avec Gary Bettman n’aura pas fonctionné.

Je ne peux pas m’empêcher que Gary Bettman adore le potentiel de l’Arizona. Est-ce qu’il se dit qu’un jour, sans Alex Meruelo, il pourrait ramener un club en Arizona?

Après tout, aux yeux d’un employé de la ville de Phoenix, le proprio actuel des Coyotes est un moron et personne ne veut travailler avec lui. Est-ce que la situation serait différente avec un autre homme en charge?

Peut-être.

Je ne dis pas que c’est probable à court terme. Ceci dit, on s’entend que Gary Bettman adore le marché et qu’il pourrait essayer de trouver une autre solution pour ramener le hockey dans le désert.

A-t-il trouvé une solution pour se départir d’un mauvais proprio? Était-ce son plan dès le début en sachant que M. Meruelo n’allait pas réussir?

Notons que d’apprendre ça le jour où la Coupe Stanley se gagne, ce n’est sans doute pas ce que le commissaire voulait. Pas plus que la transaction Linus Ullmark, d’ailleurs.

En rafale

– Ouin.

– On le comprend de vouloir rester.

– Une machine.