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Dans les coulisses

Michael Pezzetta : c’est avec une épaule séparée qu’il s’est battu contre Ryan Reaves

Depuis qu’il est arrivé dans la LNH, Michael Pezzetta a démontré qu’il n’a pas peur de rien. L’attaquant du CH, qui est là dans un rôle de soutien, sait qu’il gagne son argent (fortement imposé) en se salissant les mains.

C’est en jouant physique et en jetant les gants qu’il s’est fait un nom, après tout.

Ça fait donc en sorte que le Pezz n’a pas exactement froid aux yeux. Il va relever les défis qui vont se présenter à lui, même si ça implique de jeter les gants contre des poids lourds.

Et évidemment, Ryan Reaves fait partie de ceux qui ont jeté les gants face à Pezzetta.

Lors de son passage au Cam & Strick Podcast, Pezzetta a notamment jasé du premier combat entre Reaves et lui, qui est survenu alors que le Pezz en était encore à ses débuts dans la LNH.

Or, ce qui est particulièrement intéressant, c’est que l’attaquant révèle qu’il a disputé ce combat… avec une épaule séparée. Ouch.

En fait, il s’agissait du tout premier combat de Pezzetta dans la LNH, qui est survenu quelques jours après ses débuts dans le circuit Bettman. Il avait inscrit son premier point quelques jours plus tôt… et c’est lors de ce même match qu’il s’est lourdement blessé à l’épaule.

Étant donné qu’il venait tout juste d’arriver dans la LNH, il ne voulait pas aller sur la liste des blessés étant donné qu’il redoutait de perdre sa place au soleil. Il a donc «caché» sa blessure, et lors des rencontres suivantes, il a inscrit son premier but avant de jeter les gants face à Reaves pour son premier combat en carrière.

Aller affronter le joueur qui a la réputation d’être l’un des durs à cuire les plus redoutables de la LNH avec une épaule séparée à tes débuts dans le circuit Bettman, c’est à quelque part entre le courage et la folie, ça.

Évidemment, c’est dommage de voir qu’il a ressenti le besoin de cacher sa blessure pour assurer sa place dans la LNH, mais d’un autre côté, ça démontre qu’il est vraiment prêt à tout pour demeurer avec le grand club.

Et ça, personne ne peut le lui enlever.

En rafale

– Bonne écoute.

– Qu’en pensez-vous?

– J’aime ça.

– Il aura connu une très belle carrière.