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Dans les coulisses

Parlons de Brendan Gallagher

Patrik Laine… Juraj Slafkovsky… David Reinbacher… Cole Caufield… Kirby Dach… Lane Hutson… Logan Mailloux… Arber Xhekaj… Justin Barron… Jayden Struble… Alex Newhook… Joshua Roy… Oliver Kapanen…

On dirait que chaque joueur a droit à son montant dans l’actualité sportive montréalaise depuis le début du camp d’entraînement des Canadiens. Tout le monde sauf un : Brendan Gallagher.

Pourtant, Gallagher est un vétéran de l’organisation qui n’a jamais porté les couleurs d’une autre équipe dans le circuit Bettman. Il est aussi l’un des attaquants les mieux payés du club (6,5 millions $ pendant encore trois saisons complètes).

Pourquoi ne parle-t-on pas de Gallagher depuis deux semaines ? Peut-être parce que pour l’instant, il est en voie d’avoir un rôle très limité sur la quatrième ligne. Présentement, le site DailyFaceoff place Gallagher à gauche de la quatre (même s’il est un ailier droit naturel). Si Laine et Harvey-Pinard étaient en santé, serait-il sur la galerie de presse, Brendan ?

Par contre, le fait d’avoir un gars qui touche 6,5 millions $ par saison sur la quatre devrait faire parler plus que ça. C’est loin d’être une situation idéale pour l’équipe.

À pareille date en 2022, 2023 et 2024, Brendan Gallagher et le club nous répétaient à quel point il était dans la meilleure forme de sa vie, le Gally

Mais cette année, on n’entend rien de tout ça.

On n’entend pratiquement pas parler de Brendan Gallagher depuis le début du camp.
(Crédit: Minas Panagiotakis/Getty Images)

Gallagher a disputé deux rencontres préparatoires jusqu’ici. Le 24 septembre, il a été blanchi de la feuille de pointage en un peu plus de 14 minutes passées sur la patinoire

Et mardi, ce fut la même chose : aucun point en 13:02.

Pourtant, Gallagher a conclu la saison 2023-24 de la bonne façon, récoltant cinq buts et trois mentions d’aide à ses cinq dernières parties. 2023-24 a d’ailleurs été sa meilleure campagne depuis la pandémie (si l’on fait abstraction de sa fiche plus/moins).

Gallagher a 32 ans. Quelques vétérans m’ont confié durant l’été qu’ils avaient mal partout… et même si je n’ai pas parlé à Gallagher, je suis pas mal certain que c’est la même chose pour lui. Le poids des années et les nombreuses chirurgies qu’il a dû subir laissent clairement des traces.

Quand la reconstruction sera terminée et que le club voudra gagner, il est clair que des gars comme Brendan Gallagher n’auront plus leur place dans l’alignement.

Le club montréalais souhaite être dans le mix cette année… puis commencer à gagner de façon régulière l’an prochain.

Racheter son contrat pourrait bel et bien être une option en juin 2025. Surtout que le salaire annuel de Gallagher passera de 9 millions $ à 6,5 millions $, puis 4 millions $ par la suite. Le coût d’un éventuel rachat sera donc plus abordable l’été prochain.

Brendan Gallagher jouera peut-être sa fin de carrière en 2024-25. Sinon, l’éventualité de voir son contrat être racheté – ou encore d’être placé sur la LTIR durant les deux dernières années de son contrat – sera sérieusement étudiée durant l’entre-saison.

À quoi sert Brendan Gallagher en 2024 ? Bonne question…

À lui d’y répondre à partir de la semaine prochaine !

Pour l’instant, je ne vois qu’un gars qui a de la misère à suivre le rythme et dont le fait saillant de son camp, c’est d’avoir été se placer devant le gardien adverse alors que Jake Evans prenait un tir. Un gars qui va malheureusement ralentir un peu plus à chaque saison… et qui non, ne semble pas être du genre à ne pas tout donner sur le calendrier pour exploser une fois le début de la campagne régulière.

Prolongation

Grâce à deux buts de Josef « Class » Martinez hier à Atlanta, le CF Montréal se retrouve en bonne position au classement : si la saison prenait fin aujourd’hui, les Montréalais recevrait le Toronto FC lors d’un match barrage, puis disputerait – dans le cas d’une victoire face aux Torontois – un deux-de-trois face à Lionel Messi et l’Inter Miami. Quel scénario!

Ressentez-vous l’effervescence alentour du club ?