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Dans les coulisses

Kent Hughes avait refusé des entrevues avant d’accepter celle du Canadien

Kent Hughes était-il le choix le plus populaire pour le poste de DG du Canadien? Non.

Hughes partait avec une prise contre lui parce qu’on ne le connait pas beaucoup. On sait qu’il a eu de gros clients par le passé (dont Vincent Lecavalier, qu’il tente d’attirer à Montréal), mais il n’est pas un gars qui a gagné deux fois la Coupe comme gardien, disons.

Mais est-ce que cela fait de lui un imposteur? Après tout, c’est un Québécois qui parle français et qui s’est exilé comme bien des gars l’ont fait pour le hockey.

L’idée n’est pas de tourner ça dans un débat linguistique, mais bien de jaser du gars pour ce qu’il est : un DG de la LNH qui en est à sa première chance, mais qui regorge d’expérience ailleurs.

Il ne sert donc à rien, à ce point-ci, de se lancer dans l’hypothétique question de « un tel est-il meilleur qu’un tel », mais bien de regarder ce que Hughes fera – de concert avec son ami Jeff Gorton.

La bonne nouvelle, c’est que le CH a pris un homme qui n’est pas là pour plaire aux partisans, mais bien pour faire la job. Après tout, s’il n’était pas au-dessus des autres, il n’aurait pas été choisi dans ces conditions-là.

Il doit être assez compétent, non? C’est du moins ce que ceux qui l’ont rencontré en ont conclu en lui offrant un contrat de cinq ans.

Les agents dans le monde du hockey (Pierre Lacroix, Bill Zito et Mike Gillis) ont tous déjà fait la transition et ça s’est bien passé. Il a le potentiel de faire la même chose et ce n’est pas que le Canadien qui pense comme ça.

Engager un agent est touché, ceci dit. Quand on a de gros clients comme Hughes, quitter son emploi n’est pas facile.

Voilà pourquoi il a pris son temps avant de se décider et qu’il a été convaincu. Ceci dit, j’aime bien avoir un candidat « coup de circuit » qu’on convoite. Ça veut dire qu’il était bon.

D’ailleurs, il faut noter que Chantal Machabée a aussi été convaincue après avoir hésité parce qu’elle aimait son emploi à RDS. Personne ne lui a reproché, contrairement à Hughes.

Si ce dernier a accepté le poste, c’est qu’il le voulait. Sinon, il aurait simplement dit non à l’offre de Jeff Gorton, avec qui il a une (trop?) bonne chimie.

Parce que par le passé, il a été convoité par plusieurs équipes de la LNH pour des postes dans les organisations, mais il a toujours dit non – incluant à Jeff Gorton, alors DG des Rangers, pour un poste à New York. Il a dit oui à Montréal seulement et c’est un point à considérer.

Mais ultimement, tout cela n’est que du contexte. Présentement, c’est important, mais dans le futur, il sera jugé sur une seule et unique chose : les résultats du Canadien de Montréal.

Bienvenue à la maison, Kent.

En rafale

– Ouch.

– La famille de Kent Hughes.

– Alex Belzile s’en va à Laval.

– Match des étoiles : les derniers candidats sont choisis.

– Ah ben oui.