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Dans les coulisses

Les hockeyeuses canadiennes ont disputé leur match avec un masque la nuit dernière

Suis-je le seul qui dors un peu pas mal moins durant la nuit depuis l’ouverture des Jeux de Pékin?

On a beau me répéter que ces Jeux-là sont disputés en Chine et que les personnes aux bonnes valeurs ne doivent pas y prêter attention, je suis incapable de me ranger avec la gang et d’ignore l’émotion que nous procurent les athlètes qui vivent leur rêve devant nos yeux.

Laurie Blouin qui refuse de s’apitoyer sur son sort et qui répète que terminer quatrième aux Jeux olympiques, ça doit être vu comme une journée, et non l’inverse…

Maxence Parrot qui remporte l’or trois ans après avoir combattu un cancer hodgkinien…

Kim Boutin qui remporte le bronze, quatre ans après avoir dû essuyer des menaces de mort en Corée du Sud…

Justin Dufour-Lapointe qui tente de rapidement se reconstruire après une dure chute et qui sert à motivation à de nombreux Québécois(es) ce matin…

Et l’équipe féminine de hockey sur glace qui torche tout le monde match après match.

En fait, l’équipe féminine est trop forte pour le reste des autres nations, nonobstant les Américaines. On a déjà hâte à la finale pour la médaille d’or…

Mais il faut parler de la puissance des joueuses canadiennes. C’est impressionnant.

Le Canada – sans Mélodie Daoust, MVP des Jeux olympiques de 2018 blessée à l’épaule – a vaincu la Suisse (12 à 1), la Finlande (11 à 1) et les athlètes russes (6 à 1) depuis le début du tournoi. Elle affrontera (enfin) les Américaines la nuit prochaine. Team USA a aussi remporté ses trois matchs jusqu’ici à Pékin.

Sauf qu’hier, ce qui a retenu l’attention lors du match du Canada, ça aura été des masques…

Je m’explique.

Les Canadiennes n’ont pas sauté sur la glace afin d’affronter le comité olympique russe la nuit dernière.

Une rumeur à l’effet que les joueuses canadiennes attendaient de recevoir les résultats des tests de chacune des membres de la formation russe – touchées par la COVID-19 il y a quelques jours – avant de se présenter sur la glace a rapidement couru (et a été relayée par les médias québécois).

Les joueuses russes, qui étaient déjà sur la patinoire, sont retraitées au vestiaire… puis, le match a été repoussé d’environ une heure. Toutes les joueuses se sont ensuite présentées en même temps et le match a pu commencer. À noter que les infos étaient disponibles au compte-gouttes en temps réel.

Toutes les joueuses étaient toutefois masquées sous leur casque/grille et les arbitres ont dû descendre leur masque avant chaque sifflet.

Pourquoi?

Parce que le résultat d’une joueuse canadienne (Emily Clark) n’était pas concluant. Celle-ci n’a d’ailleurs pas joué une seule minute de la rencontre.

Lors du deuxième entracte, tous les résultats – incluant celui d’Emily Clark – sont revenus concluants (et négatifs). Les joueuses canadiennes ont tout de même décidé de conserver le masque en troisième.

À noter que Clark aurait pu jouer, mais que le Canada a préféré la retirer de l’alignement et ainsi ne prendre aucun risque.

À noter également que Marie-Philip Poulin a inscrit son premier but du tournoi dans cette victoire de 6 à 1 du Canada. C’était le sixième du Canada et le dernier de la rencontre.

En rafale

– Une journaliste ontarienne a suggéré de retirer le hockey féminin des Jeux olympiques en raison du trop grand écart entre les formations canadiennes et américaine, et les autres. Elle s’est fait ramasser sur les réseaux sociaux. Pourquoi pénaliser les meilleur(e)s?

– Le tournoi masculin débutera officiellement le 9 février, lui. Voici la formation canadienne qui affrontera les Américains aujourd’hui lors de son seul match préparatoire. Les jeunes Owen Power et Mason MacTavish auront droit à de grands rôles.

– Plusieurs équipes seraient intéressées à Jeff Petry selon Darren Dreger.

– Malheureusement…

– Le contrat de Nick Suzuki viendra-t-il hanter le Canadien?

– Bravo Canada!

– Bonne fête Alex!